Revue de presse MONUC-10 octobre 2007

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-10 octobre 2007

En ce mercredi 10 octobre, la presse parue à Kinshasa fait la part belle à la plénière consacrée hier à l'Assemblée nationale au crash de l'antonov 26.
Et, pour tout dire « le débat [fut] houleux hier au palais du peuple », rapporte La Référence Plus.

Débat houleux, notamment « sur les responsabilités politiques du crash », précise La Référence Plus indiquant que « nombre de députés ont appelé à la démission du ministre d'Etat près la présidence de la République ».

En effet, le ministre d'Etat, N'Kulu était « sur des charbons ardents hier », rapporte Le Palmarès.

Ce d'autant plus qu'il a été « entendu sur l'échange des courriers entre l'ancien ministre des transports et lui », explique Le Palmarès.

Calme et serein, et rapporte La Référence Plus, le ministre N'Kulu a « expliqué que sa lettre ne constituait pas une injonction au ministre des transports ».

Encore moins « une décision d'annulation de la mesure d'interdiction, ni un ordre ou une intrusion... », ajoute Le Potentiel.

En vérité et fait savoir La Référence Plus, « elle fustigeait le caractère général de la mesure d'interdiction, le jugeant discriminatoire à l'égard des compagnies aériennes en règle avec le contrôle technique ».

D'ailleurs, le ministre des transports a « rejeté cette demande tant sa décision autorisant le vol de l'avion Antonov 26 9Q – COS s'est appuyé sur le rapport de la commission de contrôle qui a émis un avis favorable pour la reprise des vols », souligne Le Potentiel.

Quoiqu'il en soit, tout ceci et estime Le Phare « montre le dysfonctionnement du gouvernement ».

Sinon comment expliquer qu'une « décision aussi importante que celle portant interdiction des vols d'avions dans le but de garantir la sécurité des biens et des personnes ne soit pas discutée en conseil des ministres ? », s'interroge Le Potentiel.

Et, dire même que par « la résolution 1596 prise le 18 avril 2005, le conseil de sécurité avait instruit le gouvernement congolais de l'impératif de respecter scrupuleusement les normes de l'organisation de l'aviation civile internationale », rappelle Le Phare.

Malheureusement, et remarque Le Phare, « trois ans après, force est constater que la RDC évolue en marge des critères internationaux ».

Pourtant, aujourd'hui, « la RDC devrait cesser de continuer à marcher sur la tête en ce début de 3e millénaire, au risque de donner au monde la triste image d'un Etat nostalgique d'une organisation sociale propre à celle des humains de l'âge de la pierre taillée », estime Le Phare.

D'ici là et informe La Référence Plus, « une commission d'enquête a été mise sur pied pour examiner les différentes questions soulevées par le crash survenu à Kigansani ».