Revue de presse MONUC-11 Fevrier 2008

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-11 Fevrier 2008

Pas de grosse actualité à la une des quotidiens parus ce lundi 11 février 2008 à Kinshasa.
A retenir pour l'essentiel que ce « n'est pas pour bientôt le retour de Jean-Pierre Bemba », informe La Tempête des Tropiques.

Pour la simple raison que l'ancien vice-président « continue à poser les mêmes préalables sécuritaires pour son retour... », explique Le Potentiel.

Ce d'autant plus que pour lui, il n'y a « aucune volonté de la part du pouvoir en place à Kinshasa de créer des conditions qui permettraient son retour au pays », rapporte La Tempête des Tropiques.

Pourtant, estime La Tempête des Tropiques, « après la Conférence de Goma, tout devrait être mis en œuvre pour que tout Congolais se sente et soit effectivement en sécurité de manière à apporter sa pierre au travail de reconstruction de la RDC... »

D'ici là, « la session parlementaire du mois de mars sera déterminante pour le sénateur Jean-Pierre Bemba », fait savoir Le Potentiel.

Surtout que le sénateur Bemba a été « absent aux sessions de mars et septembre 2007 » informe Le Potentiel.

Toute chose, poursuit Le Potentiel, qui « ...conformément au règlement intérieur du Sénat, appelle à la mise en place d'une commission ad hoc pour statuer sur le retrait ou pas de l'immunité parlementaire ».

Pour l'heure et sur un tout autre registre «... malgré l'implication hypocrite ( ?) de la communauté internationale, on n'arrive à bout ni des milices rwandophones, caressées dans le sens de poils ni des FDLR qu'on met sur le dos de la RDC... », croit savoir L'Avenir.

Au sujet du rapatriement des FDLR, enchaîne L'Avenir « la MONUC, la bouche et l'oreille de la communauté internationale, adopte un double langage ».

En effet, croit savoir toujours L'Avenir, « lorsque les choses s'enveniment, elle dit à qui veut l'entendre qu'il revenait à la RDC de prendre ses responsabilités ».

Et, quand la RDC, « dans un ras-le-bol compréhensible, décide d'y aller, malgré lui, arme au point, la MONUC prend le devant pour prévenir le drame humanitaire et proposer le rapatriement volontaire », renseigne L'Avenir.

C'est comme, conclut L'Avenir, « si on avait besoin d'un alibi pour donner un sens à la rébellion de Nkundabatware ».

Ailleurs, c'est « le malaise à la magistrature après les nominations de magistrats... », rapporte Le Phare.

On clame même, ajoute Le Phare, que « la constitution a été violée ».

Alors que « les ordonnances présidentielles évoquent les circonstances exceptionnelles qui ne permettent pas encore de réunir le conseil supérieur de la magistrature non encore mis en place », souligne Le Palmarès.