Revue de presse MONUC-12 fevrier 2008

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-12 fevrier 2008

En ce mardi 12 février, la presse parue à Kinshasa fait ses gros titres de une avec les dernières nominations à la magistrature par le président Joseph Kabila.
Nominations autour desquelles, il y a « une controverse », rapporte Le Palmarès.

C'est que « les dispositions des 150, alinéa 4, et 152 alinéa 3 et 4 de la constitution font du conseil supérieur de la magistrature l'organe compétent pour proposer au président de la République des nominations, révocations, mutations et retraites des magistrats », enseigne La Tempête des Tropiques.

Reste que ce conseil supérieur de la magistrature n' « est pas encore mis en place », fait savoir Le Palmarès.

De toutes les façons, « ... selon ses prérogatives et au regard de son pouvoir discrétionnaire - la Loi n'étant pas encore promulguée - le chef de l' Etat est mieux placé que quiconque pour juger de l' urgence et du cas de force majeure », indique Le Potentiel.

En clair, poursuit Le Potentiel, « le futur conseil supérieur de la magistrature n'aura qu'à prendre acte de ces décisions ».

De quoi donner raison, « à toutes ces interprétations sélectives sur la fragilisation de l'indépendance de la magistrature, la violation du principe de séparation et de l'équilibre des pouvoirs... », conclut Le Potentiel.

Sur un autre registre, la MONUC, elle, « s'en tient à l'accord cadre de Nairobi », renseigne Le Phare.

Pourtant, observe Le Phare, « la Conférence de Goma et ses travaux ont été apparemment accueillis avec enthousiasme par l'ONU, l'Union européenne et les puissances occidentales comme l'acte de salut pour la solution de l'imbroglio au Kivu »

Mais, on constate que « c'est toujours et encore l'accord de Nairobi qui est mis en évidence avec insistance et reste le document de base et de référence pour toute recherche de règlement de l'équation du Kivu... », fait remarquer Le Phare.

A la vérité, croit savoir Le Phare, « les enjeux de la paix au Kivu sont tissés de méandres d'un processus graduel bien programmé tel que les Congolais jusqu'ici apparemment endormis profondément risqueraient de se retrouver tôt ou tard devant le fait accompli ».

Pour l'heure, le président Kabila, vient de créer « un comité pour l'éradication des groupes armés », informe Le Palmarès.

Ce comité de pilotage, indique Le Phare, placé « sous l'autorité du président de la République, fonctionnera sous la coordination du ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale et bénéficiera de l'appui de MONUC ».

Sa mission ? « ...la conception, la planification, la coordination, l'organisation et le suivi des opérations devant aboutir au désarmement et au rapatriement des groupes armés étrangers », informe Le Palmarès.