Revue de presse MONUC-13 Fevrier 2008

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-13 Fevrier 2008

Pour l'essentiel, il est question à nouveau de la situation à l'Est de la RDC dans les principales pages des quotidiens parus ce jour à Kinshasa.
Ce d'autant plus que « les groupes armés signataires de l'Acte d'engagement de la Conférence de Goma n'arrivent pas à se mettre d'accord sur la composition et les attributions de sous commissions techniques... », explique La Tempête des Tropiques

En plus, ajoute Le Potentiel, « selon Radio Okapi, dix-sept accrochages ont été rapportés aux Casques bleus par la population, ou par les signataires de l'Acte d'engagement ».

A la vérité, précise La Tempête des Tropiques, «... les accrochages enregistrés par la MONUC et opposant les Mai Mai au CNDP, ou les FDLR au CNDP sont attribués à la méfiance résiduelle qui persiste dans cette partie du territoire national... ».

N'empêche que «...pour faire respecter le cessez-le feu, la MONUC renforce sa présence dans le Kivu », indique La Tempête des Tropiques.

Pour leur part, informe Le Phare, « Denis Kalume, ministre de l'intérieur et de la sécurité et l'Abbé Malu Malu, président de la Conférence de Goma séjournent depuis hier dans cette ville ».

Leur mission ? « ... se rassurer de l'évolution du processus de la mise en œuvre des recommandations de la Conférence pour la paix, la sécurité et le développement dans les deux Kivus», renseigne Le Phare.

Sur un tout autre chapitre, c'est le président « Kabila qui est à la croisée des chemins avec les rumeurs dans la ville, l'incertitude sur le processus global de Goma et les tensions sociales... », croit savoir Le Phare.

Le climat politique, lui, observe Le Phare, devient « de plus en plus incertain à l'instar de toutes les rumeurs qui ont récemment empoisonné l'ambiance dans la capitale ».

Kinshasa, où au cours d'un point de presse, le ministre de la justice a fait savoir que « le pouvoir de nommer les magistrats revient au président de la République et non au conseil supérieur de la magistrature qui n'est qu'un organe de proposition », rapporte Le Potentiel.

Bien plus, renchérit Le Potentiel, « il y avait urgence du fait que le chef de l'Etat ne cesse d'être interpellé sur les abus commis par les magistrats congolais ».

Reste que «... si urgence il y a, c'est celle de rétablir la légalité pour ne pas compromette le bon fonctionnement des institutions et garantir leur indépendance suivant le principe de séparation des pouvoirs, clairement exprimé dans la Constitution du 18 février 2008 », estime Le Potentiel, dans un éditorial sous le titre « justice à deux vitesses ».