Revue de presse MONUC-18 fevrier 2008
Une prorogation qui met « dans le même sac le gouvernement de la République et les groupes rebelles tant congolais qu'étrangers frappés par les mêmes sanctions », rapporte Le Palmarès.
Conséquence : « la RDC est privée de tout moyen pour défendre son territoire et instaurer l'autorité de l'Etat ».
C'est pourquoi, « la logique du Conseil de sécurité étonne », renseigne L'Avenir.
En toute logique, juge Le Palmarès, « il aurait fallu spécifier clairement que ces sanctions ne concernent pas le gouvernement congolais en plein processus de restructuration de son armée ».
En ne le faisant pas, « l'ONU désarme la RDC face à ses belliqueux voisins », déduit L'Avenir.
En effet, s'interroge L'Avenir, « pour empêcher que les armes arrivent aux groupes armés congolais, ne fallait-il pas imposer l'embargo au Rwanda qui, plus d'une fois, a armé et arme encore des groupes armés à l'Est de la RDC » ?
A la vérité, révèle Le Palmarès, «... la RDC est victime d'un complot ».
Parce que, « le Congo qui doit lutter contre les groupes armés a plus que le Rwanda, besoin d'armes », croit savoir L'Avenir.
Sinon, « comment faire face à ces groupes armés... » se demande L'Avenir?
Pour l'heure et selon Walter Kalin, Rapporteur spécial de l'ONU pour les droits de l'homme des personnes déplacées, « la sécurité n'est pas encore effective au Nord-Kivu malgré la conférence de Goma », rapporte Le Potentiel.
Pour le professeur Kalin, poursuit Le Potentiel, « beaucoup de choses restent à faire pour mettre en exécution les résolutions prises par la Conférence de Goma ».
D'ici là, « la MONUC dit avoir fait usage du chapitre 7 de la charte de l'ONU contre la police du CNDP », rapporte La Tempête des Tropiques.
Vendredi dernier au village de Rushovo dans la collectivité de Tongo indique L'Avenir, « les casques bleus ont réagit après avoir essuyé des tirs des éléments du CNDP ».
Sur un tout autre sujet, il faut aller « au-delà du débat sur la nomination des hauts magistrats par le chef de l'Etat », suggère Le Potentiel.
Ce dernier, estime Le Potentiel, doit aller « jusqu'au bout de cette opération de nettoyage pour garantir l'avenir, la sécurité juridique, sans discrimination, de tous les citoyens et des étrangers établis sur le sol congolais ».