Revue de presse Monuc-11 octobre 2006

25 fév 2009

Revue de presse Monuc-11 octobre 2006

Le léger remaniement intervenu au niveau du gouvernement et de la territoriale est le principal sujet de une de tous les quotidiens parus ce mercredi 11 octobre 2006 dans la capitale congolaise.
Hier mardi 10 octobre, le chef de l'Etat Joseph Kabila a signé trois décrets portant nomination de quatre nouveaux ministres, deux nouveaux vices-ministres, de trois gouverneurs de province ... La Référence Plus, qui livre l'information indique en principale manchette que « Théophile Mbemba [ministre de l'Intérieur] et le gouverneur [Kinshasa] Kibembe cèdent leur fauteuil ». Ces deux personnalités, informe ce journal sont respectivement remplacées par « le Général major Kalume...et l'Amiral Liwanga ». En clair, ce sont désormais « des militaires [qui] sont à la tête du ministère de l'intérieur et de la capitale », fait remarquer Le Phare.

Reste que et selon Le Potentiel, la présence de deux officiers supérieurs des FARDC « à des postes stratégiques, suscite des interrogations ». Entre autres questions, l'on se demande si « la nomination de militaires aguerris est un signe de reprise en mains des aspects sécuritaires liées à la campagne électorale » ? rapporte La Référence Plus.

Certainement, si l'on en croit Le Palmarès. En effet, selon ce quotidien « c'est pour prévenir d'éventuels troubles pouvant survenir après le second tour de la présidentielle que le général major Denis Kalume et l'amiral Liwanga ont été nommés ».

Et, Le Potentiel de renchérir que « tout comme au Kasaï Occidental, les changements seraient liés à des considérations d'ordre électoraliste.. ».

N'empêche que ce remaniement ministériel trouve son explication dans le « respect de l'article 108 de la constitution sur l'incompatibilité des fonctions », fait savoir Le Phare.

C'est que et éclaire L'Observateur cet article « interdit le cumul de mandat de député et celui de mandataire dans un service de l'Etat ». Ce quotidien, ajoutant que « les changements intervenus hier ne concernent que la composante ex-gouvernement », renseigne que « le chef de l'Etat a demandé aux responsables des composantes et entités de proposer de nouveaux membres ou de designer parmi les membres du gouvernement en poste ceux qui peuvent assurer l'intérim des partants ».

Seulement, « quelle importance de nommer des ministres qui n'auront que deux à trois mois de longévité » ? s'interroge La Référence Plus. A la vérité, observe ce quotidien il n'y a « rien de nouveau sous le soleil ... du bonnet blanc, blanc bonnet... ». On a voulu « trouver un job aux recalés des législatives », estime La Référence Plus.

Sur un autre sujet, Le Potentiel, se faisant l'écho d'un communiqué de la Haute Autorité des Medias, HAM, annonce un débat contradictoire Kabila – Bemba pour le 26 octobre.
Reste que et précise L'Avenir [de retour dans les kiosques] « quoique prévu par la loi ce débat contradictoire n'est pas obligatoire ». En effet, poursuit cette publication, « si un candidat estime qu'il pourrait conduire à des attaques personnelles, il a le doit de le rejeter ».
Pour l'heure, c'est « la Mission d'Observation de l'Union européenne qui critique le scrutin du 30 juillet », rapporte Le Phare. Citant le chef adjoint de cette mission, cette publication explique qu'il a été « relevé [notamment] des irrégularités et des fraudes dans la phase de compilation ».