Les prises de position des Evêques catholiques font la une de plusieurs journaux parus ce matin à Kinshasa.

Le Phare et Le Palmarès consacrent leurs manchettes à la déclaration de Evêques catholiques de la Province ecclésiastique de Kinshasa qui comprend les diocèses des Provinces de Bandundu, du Bas-Congo et la ville de Kinshasa. Le Phare observe que «les Evêques de la Province ecclésiastique de Kinshasa persistent et signent» qu'il y a «des zones d'ombre dans le processus électoral en RDC». Il s'agit, dit Le Phare «du regroupement des alliances politiques sur les critères de tribalisme, les menaces de guerre et d'une nouvelle agression, l'incertitude dans le calendrier électoral et la non maîtrise des enjeux électoraux et la non appropriation du processus électoral par les Congolais».

Pour sa part Le Palmarès se pose la question de savoir «où veulent nous conduire», les prélats catholiques qui « se sont engagés à ne soutenir que des candidats crédibles». Le Palmarès veut savoir «comment les Evêques vont-ils séparer le bon grain de l'ivraie?».
Pour Le Potentiel, «la guéguerre est loin d'être tue entre l'Eglise catholique et tous ceux qui ne veulent pas que les élections prochaines soient organisées de manière transparente et démocratique».

Le Potentiel annonce l'organisation des débats télévisés pour les candidats Président, avant le premier tour de l'élection prévu pour le 30 juillet prochain. «Chaque candidat disposera de 45 minutes d'émission», précise le journal. Le programme de ces émissions qui seront diffusées principalement sur six chaînes de télévision sera fixé samedi 13 mai au cours d'une émission spéciale de tirage au sort.

L'Avenir commente la mesure du FMI et titre : «FMI-RDC, l'heure de la vérité a sonné». Pour ce journal, «le gouvernement devrait déployer des experts pour expliquer à l'opinion publique nationale, comment et pourquoi en est-on arrivé là».

Mais, pour le Ministre des Finances, la RDC est «considérée à Washington comme un bon élève pour avoir réussi à stabiliser sa situation économique pendant qu'il sort de la guerre», rapporte La Référence Plus.

Par ailleurs, l'administration des Ministères des Finances et du Budget est paralysée par une grève des agents et fonctionnaires, annonce L'Observateur. Ce journal s'interroge sur la capacité du gouvernement de répondre aux revendications de ces fonctionnaires en ce moment où il est privé de plus de la moitié de ces ressources budgétaires.