Revue de presse MONUC-12 mars 2007

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-12 mars 2007

En ce lundi 12 mars 2007, la presse parue à Kinshasa consacre ses principales manchettes à la tenue samedi dernier du premier conseil des ministres du nouveau gouvernement.
Samedi 10 mars, s'est tenue la première réunion du gouvernement sous la présidence du chef de l'Etat. Et, au cours de celle-ci, il a été constaté que « la situation financière héritée est catastrophique pour l'ensemble des ministères », rapporte Le Potentiel.

Il a été également constaté et renchérit Le Palmarès que «... les inventaires des immeubles et infrastructures abritant les services de l'Etat faits par les anciens ministres n'étaient pas fiables».

Maintenant que le constat établi, « il revient désormais au gouvernement Gizenga d'agir, au sens plein du terme » estime Le Potentiel. Agir, « en proposant des solutions et des alternatives, et ne plus s'adonner à des jérémiades, pour sortir le pays du gouffre où il se trouve », préconise ce journal.

Une chose est sûre et fait savoir L'Avenir, « ceux qui ont spolié les biens de l'Etat seront bientôt interpellés et sommés de les restituer ».

En effet, « le conseil des ministres a décidé de diligenter l'audit patrimonial en vue d'établir la véritable situation au moment de la prise de fonctions des ministres », informe La Référence Plus.

Ailleurs et précisément dans la province du Bandundu, c'est « l'occupation de Kahemba par l'Angola [qui] est confirmée par les députés de ce territoire », signale L'Avenir. En effet, « le drapeau angolais flotte sur le territoire congolais...avec des éléments lourdement armés ...autour des bivouacs militaires », renseigne ce quotidien s'étonnant que « jusqu'à ce jour aucun gouvernement (congolais ou angolais) n'ait fourni d'explication sur ce qui se passe autour de cette affaire ».

De ce fait et conclut L'Avenir « la RDC offre actuellement l'image d'un pays où chaque voisin peut y entrer et faire tout ce qu'il veut, sans la moindre représailles, ni riposte de la part de ses dirigeants ».