Revue de presse MONUC-13 fevrier 2007

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-13 fevrier 2007

Une seule actualité à la une des journaux parus ce mardi 13 février 2007 à Kinshasa : la plénière d'hier à l'Assemblée nationale.
Enfin et après deux séances avortées, la chambre basse s'est réunie hier en séance plénière. Et, au cours de celle-ci, il a été a décidé, à propos des événements du Bas Congo, « de la création d'une Commission d'enquête parlementaire », informe Le Potentiel. Sa mission ? « ... Evaluer les faits, établir la part de responsabilité avant de prendre des sanctions qui s'imposent », éclaire ce journal. A la vérité et précise Le Potentiel, « cette commission aura à enrichir le travail qu'effectue actuellement une autre commission mise en place après l'entretien qu'une délégation des députés du Bas Congo a eu avec le Président de la République ».

Reste qu'hier, la plénière a été essentiellement consacrée à la motion du député du Mouvement de Libération du Congo, MLC José Makila sur la double nationalité. Et, concernant celle-ci, « une solution provisoire [a été] trouvée », renseigne L'Observateur. Une solution provisoire... mais surtout « politique », ajoute Le Potentiel, estimant que celle-ci est « incontournable, du moins dans un premier temps, pour éviter de plonger le pays dans le désastre et les dérives ».

Concrètement et fait savoir L'Avenir, il a été décidé de la « constitution d'une commission spéciale pour l'amendement de la loi sur la nationalité ». Composée « de 12 membres de différents groupes parlementaires », cette commission poursuit ce quotidien, a « un délai d'une semaine... et ce n'est qu'après l'expiration du moratoire à prolonger, qu'une commission d'enquête pourra être mise en place ».

Et, « c'est au terme du moratoire que les personnes concernées par la double nationalité et qui n'auront pas régularisé leur situation conformément aux lois congolaises et étrangères, seront passibles de sanctions prévues par le droit congolais », détaille Le Potentiel.

Conclusion de La Tempête des Tropiques, ces personnes ont donc « un délai de grâce pour renoncer à la nationalité autre que congolaise ».

Visiblement, c'est une façon « d'affirmer une fois de plus, que la nationalité congolaise demeure une et indivisible, et non concurrentielle à d'autres nationalités », juge Le Potentiel.

En définitive et se réjouit L'Avenir, « la raison a primé sur la passion aveugle », hier à la chambre basse.

A rappeler tout de même que « la loi sur nationalité telle que adoptée par le parlement de la transition avait fixé un délai de 3 ans pour permettre à ceux qui avaient une double nationalité de se prononcer », conclut L'Observateur.