Revue de presse MONUC-14 janvier 2008

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-14 janvier 2008

En ce lundi 14 janvier 2008, les regards de la presse parue à Kinshasa restent braqués sur la Conférence sur la paix, la sécurité et le développement dans les deux Kivus.
Ce d'autant plus que la journée d'hier a été marquée par la déclaration faite par le délégué du Congrès national pour la défense du peuple, CNDP de Laurent Nkunda.

Pour l'essentiel, résume Le Potentiel, « le CNDP exige le départ des FDLR et des négociations directes avec le gouvernement ».

Pour le reste, le délégué du Congrès national pour la défense du peuple, a justifié « les motifs qui l'ont poussé à prendre des armes en parlant d'une menace mortelle qu'une milice criminelle étrangère fait peser en permanence », indique Le Potentiel.

Le CNDP a également, renchérit Le Phare, justifié sa prise des armes pour « ...défendre les valeurs essentielles telles que la solidarité, la justice, l'égalité, la fraternité, la tolérance, le respect mutuel et la cohésion nationale... ».
Par ailleurs, le mouvement militaro-politique a « énuméré parmi ses revendications le retour de Jean-Pierre Bemba, le président national du Mlc au Congo », rapporte L'Avenir.
Pourtant, croit savoir L'Avenir « ce n'est pas pour lui que Laurent Nkunda a pris les armes en 2006... pour tuer les Kivutiens ou les forcer au déplacement et à l'exil ».
C'est pourquoi, « le parti de Jean-Pierre Bemba devrait protester de l'amalgame ainsi faite, au risque de creuser davantage le fossé entre ces compatriotes de l'Est et son leader », estime L'Avenir.
En attendant, pour sa part, « le CNDP reconnaît la légitimité des institutions de la République issues des urnes, mais prévient que celle-ci n'est pas un chèque en blanc qu'on remplit discrétionnairement et à volonté » [Le Phare].
Tout en précisant qu'il n'est pas « un mouvement ethnique mais politico-militaire national et nationaliste ayant en son sein les ressortissants de divers tribus » [La Tempête des Tropiques].
Ailleurs et sur un tout autre chapitre, ce sont les nouveaux mandataires qui viennent d'être nommés par le président Joseph Kabila.

Au nombre de ceux-ci, remarque La Tempête des Tropiques, « plusieurs acteurs politiques...députés, responsables de partis... ».

Toute chose qui fait « craindre une nouvelle politisation des entreprises publiques avec des conséquences néfastes sur leur rendement », croit savoir La Tempête des Tropiques.