Revue de presse MONUC-25 janvier 2008

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-25 janvier 2008

Les quotidiens parus ce vendredi 25 janvier 2008 à Kinshasa s'intéressent une fois de plus à la Conférence de Goma sur la paix, la sécurité et le développement dans les deux Kivu.
Une conférence dont « les travaux se sont poursuivis, bien qu'officiellement elle ait été clôturée mercredi », rapporte Le Palmarès.

Et, hier, signale Le Palmarès, il eût des « coups de gueules à gogo ».

Certains signataires de l'acte d'engagement, poursuit Le Palmarès ont même « menacé de retirer leurs signatures ».

C'est que « des points importants sont restés en suspens et continuent de diviser les conférenciers... », explique Le Palmarès.

En plus, ajoute Le Palmarès, il y a « le payement des per diem qui se fait toujours attendre ».

Quoi qu'il en soit, « la MONUC, elle, renforce la présence des casques bleus au Kivu », informe Le Potentiel.

En effet, confirme L'Avenir, « à la BBC, Alan Doss, représentant spécial du secrétaire général de l'Onu a annoncé qu'il envisage l'augmentation des effectifs de la MONUC à l'Est en faisant venir des troupes d'autres provinces ».

Reste maintenant à savoir si « cette augmentation des effectifs va changer quelque chose lorsqu'on sait que leur présence n'avait empêché ni la prise de Bukavu, ni l'actuelle guerre ? », s'interroge L'Avenir.

Car, et enchaîne L'Avenir, « la question que se posent les Congolais, c'est de savoir ce que sera le mandat de cette force... car si c'est pour observer comme toujours les viols et les massacres, rien ne changera ».

Ce d'autant plus que « l'explication que les dirigeants de la Monuc ont toujours donnée à leur laxisme face au mouvement des insurgés, c'est qu'elle est une mission de paix et non de guerre », croit savoir L'Avenir.

Dans tous les cas, estime Le Potentiel, « après la Conférence de Goma, il faut se tourner maintenant vers Kigali, capitale du Rwanda pour résoudre définitivement la question des FDLR ou Interahamwe ».

Pour la simple raison que « tant que les Interahamwe n'auront pas quitté la RDC, et non les délocaliser à intérieur du territoire national, l'esprit de Goma sera torpillé et ils serviront toujours de fonds de commerce aux pyromanes », prévient Le Potentiel.

A Kinshasa et sur un tout autre registre, c'est « le corps d'Aimée Kabila, présentée comme la fille de Laurent Désiré Kabila qui a été inhumé hier à Kinkolé », informe La Tempête des Tropiques.

La bonne de la défunte présente au moment de l'assassinat de sa maîtresse, renseigne par ailleurs La Tempête des Tropiques, elle a été « arrêtée par les services spéciaux ».