Revue de presse MONUC-28 Janvier 2008

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-28 Janvier 2008

Pour l'essentiel, les quotidiens de ce jour font leurs gros titres avec la visite du ministre français des affaires étrangères en RDC et au Rwanda.
Le Rwanda dont le président Paul Kagamé assure que « tous les FDLR peuvent rentrer... », informe Le Potentiel.

Vraiment, poursuit Le Potentiel, « tout le monde est invité à rentrer... Pas seulement les gens qui avaient 14 ans. C'est-à-dire en dessous de l'âge légal pour répondre de quelques crimes que ce soit », en se faisant l'écho de propos de Bernard Kouchner.

C'est véritablement la première fois, estime Le Phare, que « l'on enregistre une position aussi souple du chef de l'Etat rwandais ».

Raison pour laquelle, « la RDC doit accompagner cette volonté de l'autorité rwandaise en interpellant sans délai l'Onu, l'Union européenne, l'Union africaine et les Etats-Unis pour prendre Kagamé au mot », estime Le Potentiel.

D'ailleurs, estime Le Phare « il est temps que la communauté internationale oblige le Rwanda à remplir aussi sa part du contrat de sécurisation de la région des grands lacs ».

Par exemple, « en proclamant une amnistie en faveurs des rebelles hutus, génocidaires et innocents que Kagamé se dit prêt à accueillir dans son pays », suggère Le Phare.

Reste que, sans cette preuve tangible de pardon et d'oublie du passé à parrainer par la communauté internationale, prédit Le Phare, il sera « difficile aux intéressés de croire en la sincérité de la tendue du successeur de Juvénal Habyarimana ».
Pour l'heure à la conférence Goma, on s'est « livré à une surenchère faisant que les prérogatives régaliennes d'institutions issues des urnes soient confiées à la Communauté internationale », renseigne L'Avenir.
C'est pourquoi, parie L'Avenir, « demain, on verra les facilitateurs et garants internationaux presser le Gouvernement d'apprêter le projet de loi sur l'amnistie et arrêter les vacances parlementaires pour précipiter une session extraordinaire de l'Assemblée nationale et du Sénat... ».
Mais, « comment amnistier Laurent N'Kunda alors que pèsent sur lui de graves présomptions de crimes de guerres » ? s'interroge Forum des As, avant de prévenir qu' « au nom de la paix, cette maxime tropicalisée à souhait, l'impunité risque de revenir au galop alors que l'Etat de droit devait en toute logique la chasser ».