Revue de presse MONUC-15 fevrier 2007

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-15 fevrier 2007

Pour l'essentiel, la presse parue ce jeudi 15 février 2007 à Kinshasa annonce pour aujourd'hui l'élection des gouverneurs et vices gouverneurs dans les deux Kasaï.
Reportée à deux reprises, c'est finalement ce jour qu'aura lieu l'élection des gouverneurs et vices gouverneurs dans les deux Kasaï. C'est donc à l'issue de celle ci que « seront connus », les gouverneurs de ces deux provinces, souligne La Tempête des Tropiques.

Pour rappel, « l'élection de gouverneurs dans les deux Kasaï avait été reportée suite aux accusations portées contre les candidats de L'Union pour la Nation, UN, Dominique Kanku et Alexis Kande, comme porteurs d'une double nationalité », informe Le Palmarès, renseignant qu'aujourd'hui, « la seule crainte, qui hante la population congolaise est de voir éclater encore une fois le scandale de la corruption ».

Par conséquent et estime La Tempête des Tropiques, « ... les grands électeurs (les députés provinciaux) doivent voter en âme et conscience en vue d'honorer la population qui leur a confié la responsabilité de choisir ses dirigeants provinciaux ».

Pour l'heure et sur le terrain «... et à quelques heures du vote, les députés provinciaux sont devenus introuvables tant à Kananga qu'à Mbuji Mayi, », rapporte Le Potentiel. Ils ont « disparu de la circulation, déserté le toit paternel ou conjugal », fait savoir ce journal, avant de laisser entendre « qu'ils seraient séquestrés...et sous pression ».

C'est que « L'AMP et l'UN auraient décidé d'employer les gros moyens, allant jusqu' à priver de liberté de mouvement des élus du peuple », croit savoir Le Potentiel.

Autant dire que « la démocratie est poignardée...car les députés provinciaux ne sauront voter en toute sérénité, car sous pression », conclut ce quotidien.

Ailleurs et concernant cette fois ci, l'élection de gouverneurs dans le Bas Congo, hier « dans son réquisitoire le procureur général de la république s'est prononcé pour un deuxième tour », indique L'Avenir. Et, ce journal, d'expliquer que pour « le ministère public la situation actuelle du Bas-Congo exige la reprise des élections ». Incontestablement, « le ministère public veut politiser l'affaire...avec un compromis politique », dénonce L'Avenir.

Parlant également de « compromis politique trouvée », à propos cette fois de la motion sur la double nationalité présentée par le député José Makila, à la chambre basse, Le Phare renseigne que « selon le sentiment général des congolais, cette motion aurait dû inciter les tenants du pouvoir législatif à prêcher par l'exemple en invalidant illico presto tous les faussaires ayant usurpé la nationalité congolaise, réputée une et exclusive et escroqué des milliers d'électeurs ».

Ce d'autant plus qu' « en se portant candidats aux élections en RDC, les détenteurs d'une nationalité étrangère se sont rendus coupables de tromperie, de fraude, de faux et usage de faux prohibes tant par le code pénal que par la loi électorale », justifie Le Palmarès.

Aussi, en refusant de sanctionner des usurpateurs de la nationalité congolaise, juge Le Phare « l'Assemblée nationale vient de liquider l'Etat de droit ».

Pourtant, et conclut Le Palmarès « aucune difficulté, ni politique, ni économique, ne pouvait empêcher les suppléants de remplacer selon les articles 116 de la loi électorale et 110 de la constitution les titulaires convaincus de violations qui leur sont imputées ».