Revue de presse Monuc-15 juin 2006

24 fév 2009

Revue de presse Monuc-15 juin 2006

Dans leur grande majorité les journaux parus ce jeudi 15 juin 2006 à Kinshasa se font un assez large écho du point de presse hebdomadaire de la MONUC.
Rendant compte de ce rendez-vous hebdomadaire de la Mission des Nations unies en RDC, Le Potentiel indique que la MONUC « condamne le mauvais traitement infligé aux manifestations de l'UDPS ». En effet, selon cette publication qui, cite Fernando Castanon, directeur de la division des Droits de l'Homme de la MONUC, « un véhicule de la police est rentré dans la foule dans le sens opposé de la marche et aurait tiré des balles en l'air, créant ainsi la panique parmi les manifestants ».

Ailleurs, à Mbuji Mayi, où une marche a été aussi organisée par des combattants de l'UDPS, « quelques personnes ont été arrêtées et frappées à coup de crosse et bottes devant le quartier général de la MONUC. Une dizaine de personnes ont été admises dans les hôpitaux de la vile pour coup et blessures », ajoute pour sa part Le Phare, qui cite également Fernando Castanon.

Reste que selon Le Potentiel, le chef de la division des Droits de l'Homme a aussi « déploré le comportement des manifestants qui auraient lancé des pierres sur un véhicule de la MONUC...et jeté des pierres contre la police anti émeute ».

Au registre de la liberté d'expression, la division des Droits de l'Homme de la mission onusienne qui, se préoccupe « du refus d'accréditation de la journaliste Ghislaine Dupont s'étonne du silence de la Haute Autorité des Medias face à l'article de l'Avenir du 2 juin 2006 sur l'intéressée, alors qu'il s'agit non seulement d'un délit de presse mais aussi d'une suite d'infractions prévues et réprimées par le code congolais », signale La Référence Plus.

Reste tout de même que si « la défense des droits de l'homme est utile dans un pays post-conflit comme la RDC...l'acharnement de la division des Droits de l'Homme de la MONUC de voir le gouvernement congolais accréditer à tout prix Ghislaine Dupont étonne », estime L'Avenir. « Dans quel pays où l'accréditation est un droit pour le journaliste...irait-on jusqu'à nier au gouvernement congolais le droit d'exercer sa souveraineté » ? poursuit ce quotidien en s'interrogeant. Et L'Avenir d'estimer que « si le pays est sous tutelle de la MONUC pourquoi perd t-on le temps en demandant l'accréditation au lieu que la MONUC décide purement et simplement de celle ci » ?

Sur un tout autre chapitre, Le Palmarès rapporte que le vice président Azarias Ruberwa, « émets des réserves quant à la tenue des élections le 30 juillet 2006 ». Précisant que le vice président en charge de la Commission Défense et Sécurité émets de « sérieuses réserves sur la possibilité que tous les bulletins de vote arrivent à destination dans les délais », ce quotidien fait remarquer que de son côté Joseph Kabila avait « assuré la délégation de l'Onu que les élections se tiendront à la date prévue ».

Rendant compte de ce rendez-vous hebdomadaire de la Mission des Nations unies en RDC, Le Potentiel indique que la MONUC « condamne le mauvais traitement infligé aux manifestations de l'UDPS ». En effet, selon cette publication qui, cite Fernando Castanon, directeur de la division des Droits de l'Homme de la MONUC, « un véhicule de la police est rentré dans la foule dans le sens opposé de la marche et aurait tiré des balles en l'air, créant ainsi la panique parmi les manifestants ».

Ailleurs, à Mbuji Mayi, où une marche a été aussi organisée par des combattants de l'UDPS, « quelques personnes ont été arrêtées et frappées à coup de crosse et bottes devant le quartier général de la MONUC. Une dizaine de personnes ont été admises dans les hôpitaux de la vile pour coup et blessures », ajoute pour sa part Le Phare, qui cite également Fernando Castanon.

Reste que selon Le Potentiel, le chef de la division des Droits de l'Homme a aussi « déploré le comportement des manifestants qui auraient lancé des pierres sur un véhicule de la MONUC...et jeté des pierres contre la police anti émeute ».

Au registre de la liberté d'expression, la division des Droits de l'Homme de la mission onusienne qui, se préoccupe « du refus d'accréditation de la journaliste Ghislaine Dupont s'étonne du silence de la Haute Autorité des Medias face à l'article de l'Avenir du 2 juin 2006 sur l'intéressée, alors qu'il s'agit non seulement d'un délit de presse mais aussi d'une suite d'infractions prévues et réprimées par le code congolais », signale La Référence Plus.

Reste tout de même que si « la défense des droits de l'homme est utile dans un pays post-conflit comme la RDC...l'acharnement de la division des Droits de l'Homme de la MONUC de voir le gouvernement congolais accréditer à tout prix Ghislaine Dupont étonne », estime L'Avenir. « Dans quel pays où l'accréditation est un droit pour le journaliste...irait-on jusqu'à nier au gouvernement congolais le droit d'exercer sa souveraineté » ? poursuit ce quotidien en s'interrogeant. Et L'Avenir d'estimer que « si le pays est sous tutelle de la MONUC pourquoi perd t-on le temps en demandant l'accréditation au lieu que la MONUC décide purement et simplement de celle ci » ?

Sur un tout autre chapitre, Le Palmarès rapporte que le vice président Azarias Ruberwa, « émets des réserves quant à la tenue des élections le 30 juillet 2006 ». Précisant que le vice président en charge de la Commission Défense et Sécurité émets de « sérieuses réserves sur la possibilité que tous les bulletins de vote arrivent à destination dans les délais », ce quotidien fait remarquer que de son côté Joseph Kabila avait « assuré la délégation de l'Onu que les élections se tiendront à la date prévue ».

Rendant compte de ce rendez-vous hebdomadaire de la Mission des Nations unies en RDC, Le Potentiel indique que la MONUC « condamne le mauvais traitement infligé aux manifestations de l'UDPS ». En effet, selon cette publication qui, cite Fernando Castanon, directeur de la division des Droits de l'Homme de la MONUC, « un véhicule de la police est rentré dans la foule dans le sens opposé de la marche et aurait tiré des balles en l'air, créant ainsi la panique parmi les manifestants ».

Ailleurs, à Mbuji Mayi, où une marche a été aussi organisée par des combattants de l'UDPS, « quelques personnes ont été arrêtées et frappées à coup de crosse et bottes devant le quartier général de la MONUC. Une dizaine de personnes ont été admises dans les hôpitaux de la vile pour coup et blessures », ajoute pour sa part Le Phare, qui cite également Fernando Castanon.

Reste que selon Le Potentiel, le chef de la division des Droits de l'Homme a aussi « déploré le comportement des manifestants qui auraient lancé des pierres sur un véhicule de la MONUC...et jeté des pierres contre la police anti émeute ».

Au registre de la liberté d'expression, la division des Droits de l'Homme de la mission onusienne qui, se préoccupe « du refus d'accréditation de la journaliste Ghislaine Dupont s'étonne du silence de la Haute Autorité des Medias face à l'article de l'Avenir du 2 juin 2006 sur l'intéressée, alors qu'il s'agit non seulement d'un délit de presse mais aussi d'une suite d'infractions prévues et réprimées par le code congolais », signale La Référence Plus.

Reste tout de même que si « la défense des droits de l'homme est utile dans un pays post-conflit comme la RDC...l'acharnement de la division des Droits de l'Homme de la MONUC de voir le gouvernement congolais accréditer à tout prix Ghislaine Dupont étonne », estime L'Avenir. « Dans quel pays où l'accréditation est un droit pour le journaliste...irait-on jusqu'à nier au gouvernement congolais le droit d'exercer sa souveraineté » ? poursuit ce quotidien en s'interrogeant. Et L'Avenir d'estimer que « si le pays est sous tutelle de la MONUC pourquoi perd t-on le temps en demandant l'accréditation au lieu que la MONUC décide purement et simplement de celle ci » ?

Sur un tout autre chapitre, Le Palmarès rapporte que le vice président Azarias Ruberwa, « émets des réserves quant à la tenue des élections le 30 juillet 2006 ». Précisant que le vice président en charge de la Commission Défense et Sécurité émets de « sérieuses réserves sur la possibilité que tous les bulletins de vote arrivent à destination dans les délais », ce quotidien fait remarquer que de son côté Joseph Kabila avait « assuré la délégation de l'Onu que les élections se tiendront à la date prévue ».