Revue de Presse MONUC-16 fevrier 2006
Cependant, malgré les trois scénarii élaborés, « les Etats membres de l'Ue hésitent à envoyer des troupes en RDC », fait savoir L'Observateur. Certains Etats dont, « la France et la Grande Bretagne ne semblent pas disposés à envoyer des troupes en RDC », révèle notamment Le Palmarès. « Nous n'allons pas contribuer avec les troupes à une éventuelle mission en RDC...», illustre L'Observateur, citant un porte-parole de la délégation britannique à l'Union européenne.
L'Allemagne, quant à elle, a « réagi en excluant tout rôle de premier plan en RDC...», ajoute Le Palmarès. Avec ces déclarations, « on ne voit pas d'où pourrait venir les troupes », s'inquiète Le Palmarès, dixit un diplomate qui a « requis l'anonymat ». A la base de ce qui précède, « le coût de l'opération et les risques d'enlisement en cas de detoriation de la situation en RDC », croit savoir L'Observateur. Qu'à cela ne tienne, c'est « le 27 février à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères que l'Ue donnera une réponse à l'Onu », annonce L'Observateur.
En attendant cette date et les élections, sur le plan sécuritaire « le Nord Kivu se stabilise...Cette tendance est consécutive au redéploiement du dispositif de la MONUC dans les territoires ciblés par les bandes armées », indique Le Phare, reprenant des propos du Colonel Bergeron de la MONUC. Tout le contraire, dans l'Ituri, où il y a « une recrudescence des activités d'hommes armes issus des ex-milices », note La Tempête des Tropiques.
Enfin, c'est dans deux jours qu'aura lieu la cérémonie de promulgation de la Constitution adoptée par voie référendaire le 18 décembre dernier. Toutefois, cette dernière, qui va être promulguée en présence de « nombreux chefs d'Etats africains », comporte des « pièges », observe Le Phare. En effet, « le premier piège est que la date butoir du 30 juin 2006 retenue comme celle devant marquer la fin de la transition a sauté avec la Constitution de la transition...Le constituant s'est arrangé pour faire sauté l'échéance juridique du 30 juin 2006 », croit savoir Le Phare. Toute chose signifiant qu' « en vertu de l'article 222 de la nouvelle Constitution, le 1+4 new look va imperturbablement continuer à gérer le pays aussi longtemps que les institutions issues des élections ne seraient pas encore installées », déduit Le Phare.