Revue de Presse MONUC-17 mars 2006

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC-17 mars 2006

La démission du ministre du plan, Alexis Thambwe Mwamba, issue des rangs du mouvement de libération du Congo (MLC) du gouvernement de transition est la principale information que livre la presse parue ce vendredi 17 mars 2006 à Kinshasa.
Depuis hier, Alexis Thambe Mwamba ne fait plus partie du gouvernement de transition de la RDC. En effet, ce ministre de la composante MLC de Jean Pierre Bemba a « remis sa démission au président de la République », informe Le Potentiel. Une démission pour « des raisons de convenance personnelle », explique Le Phare. Mais, surtout un départ du gouvernement pour se « présenter aux prochaines élections législatives, avec le statut de candidat indépendant », renseigne Le Phare.

« Démission ou exclusion ? », se demande toutefois Le Palmarès. C'est que pour le secrétaire général du MLC, « Thambe Mwamba a été exclu du MLC », note La Tempête des Tropiques. La raison ? « il lui est reproché des accointances avec une autre formation politique depuis 2003. Et interpellé à plusieurs reprises, l'ex ministre du plan n'a pu fournir des explications pour justifier sa loyauté », détaille La Tempête des Tropiques. En clair, « deux sons de cloche s'opposent diamétralement », constate Le Palmarès, concluant que d'une part, il y a Thambwe Mwamba qui dit avoir « démissionné et de l'autre le MLC qui soutient l'avoir démis de ses fonctions ».

Entendant de savoir « où réside la vérité » [Le Palmarès], Joseph Kabila, lui « prend à bras le corps l'affaire Minembwe », indique Le Palmarès. Même si, c' « est un petit problème, un tout petit problème », observe La Tempête des Tropiques, citant le chef de l'Etat. Aussi, ce problème qui est loin d'être « une crise...ne peut en aucun cas empêcher l'organisation du scrutin », fait savoir La Tempête des Tropiques. N'empêche, le dossier Minembwe sera « résolu au sein des institutions de la transition », rassure Le Palmarès.

Pour l'heure, s'agissant de la future élection présidentielle, « 77 formulaires de candidatures »
ont été retirés auprès de la commission électorale indépendante, chiffre Le Potentiel. Mais seul, Eugène Diomi Ndongala, président de la démocratie chrétienne a « déposé officiellement sa candidature », précise L'Observateur. Toute chose « étonnante si l'on revoie l'engouement avec lequel des partis politiques ont annoncé à l'issue de differents congrès leurs ambitions de briguer la magistrature suprême », fait remarquer Le Potentiel. Alors questions : est-ce un « manque d'intérêt, une peur de la caution [ou tout simplement] une peur des élections ? », s'interroge triplement Le Potentiel.