Revue de Presse MONUC-20 avril 2006
Des élections, « souhaitées par tout le monde », fait remarquer L'Avenir. Par conséquent, « ceux qui pensent que celles ci n'auront pas lieu ont tort », prévient La Référence Plus, reprenant d'autres propos du Président de la commission de l'Union africaine. Et même si, « tout le monde n'est pas dans le processus, cela n'enlève rien à la légitimité des futurs élus », prévient Le Potentiel, citant également l'ancien Président malien.
En clair, Alpha Omar Konaré demande à Etienne Tshisekedi tout en « restant hors du processus de se soumettre au verdict des urnes », décrypte L'Avenir. En d'autres termes, si « l'Udps a refusé de prendre part aux élections, c'est son droit. Mais, il ne doit pas créer des problèmes pour faire dérailler le processus ou le retarder », éclaire L'Observateur.
Reste tout de même que « les Congolais doivent avoir la volonté de dialoguer, de trouver un compromis pour qu'il y ait pas toujours un gagnant d'un côté et un perdant de l'autre...le peuple doit être le grand gagnant dans sa diversité », suggère Le Phare. En clair, les Congolais doivent « entretenir un dialogue permanent pour la réussite des élections », [dixit Alpha Omar Konaré] estime Le Phare
Au total donc, il faudra prendre en compte, « les préoccupations des acteurs politiques congolais dans un cadre permanent de dialogue et de négociations sans pour autant arrêter le processus électoral », résume Le Potentiel.
Un processus électoral devenu « irréversible ». En effet, après la publication des listes définitives et provisoires des candidats à la présidentielle et aux législatives, l'ouverture des inscriptions pour les provinciales vient d'être « fixée au 02 mai 2006», informe L'Observateur. Toutefois, pour l'ouverture de la campagne à la présidentielle, la commission électorale indépendante a décidé de « solliciter l'Assemblée nationale pour lever toute équivoque sur les articles 28 et 110 de la loi électorale », rapporte Le Potentiel. C'est que, le premier article stipule que « la campagne électorale est ouverte 30 jours avant la date du scrutin et s'achève 24 heures avant cette date... [et le second], sans préjudices des dispositions de l'article 28, souligne que la campagne électorale est ouverte 24 heures après la publication de la liste définitive des candidats et prend fin 24 heures avant l'ouverture du scrutin », détaille Le Phare.
En attendant que le législateur tranche, « les candidats à l'élection présidentielle qui ont déjà commencé la campagne électorale sont invités à arrêter », fait savoir La Référence Plus.