Revue de Presse MONUC-21 avril 2006
Une commission électorale indépendante qui, vient de saisir l'Assemblée nationale pour l'interpeller sur les articles 28 et 110 de la loi électorale relatifs à l'ouverture de la campagne électorale pour les candidats à l'élection présidentielle et aux législatives. Par cet « acte le président de la Cei et ses collaborateurs se sont embourbés dans la confusion... », estime La Tempête des Tropiques. Pour la simple raison que, « l'interprétation des lois relève de la compétence de la cour suprême de justice », explique La Tempête des Tropiques. En clair, en saisissant l'Assemblée nationale, « la CEI n'a pas frappé à la bonne porte... », juge Le Potentiel.
C'est pourquoi, cette saisine de l'Assemblée nationale est « interprétée dans certains cercles politiques comme étant une tentative voilée de retarder, le plus longtemps possible, les élections prévues pour être organisées dans le délai constitutionnel, soit le 30 juin 2006 », fait remarquer Le Potentiel.
Justement, l'élection présidentielle et les législatives pourraient avoir lieu en juillet. Probablement « le 23 juillet 2006 », croit savoir Le Potentiel.
Des élections que, pourraient boycotter la presse congolaise, si « des moyens financiers n'étaient mis à sa disposition », informe La Référence Plus. Déjà, si « d'ici le 30 avril prochain, des moyens n'étaient pas dégagés, la presse déclenchera à partir du 1er mai, un boycott de trois jours des activités électorales », alerte La Référence Plus. Pour rappel, la haute autorité des médias, avait « sollicité auprès du pouvoir public une enveloppe de quatre millions de dollars américains, afin de permettre à la presse de couvrir ses besoins et de jouer pleinement son rôle lors de la campagne électorale », rappelle La Tempête des Tropiques.
En relation toujours avec les élections, suite aux déclarations du consul général d'Angola au Katanga, « le MLC vient de porter plainte contre X et exige une commission d'enquête indépendante », informe Le Phare. En effet, le diplomate angolais avait « affirmé avoir surpris ses compatriotes vivant dans la province du Katanga en possession des cartes d'électeur congolais... », rappelle La Référence Plus. Toute chose qui, se serait le fait de « certains responsables et groupes politiques voulant assouvir leurs appétits électoralistes et fausser le résultat électoral », désigne La Référence Plus, reprenant quelques termes de la déclaration du parti de Jean Pierre Bemba.