Une seule actualité à la une des quotidiens parus ce mardi 20 novembre 2007 : La situation dans le Nord Kivu.

Une province dont « la population a été appelée à la vigilance face aux intoxications sur le travail de la MONUC par le député provincial Eugène Serufuli », rapporte Le Potentiel.

Ce d'autant plus et justifie Le Potentiel, que « la mission des Nations unies n'est pas au Nord Kivu pour appuyer les forces négatives ».

En plus, « la responsabilité de sécuriser la nation congolaise ne revient pas aux Nations unies mais au gouvernement congolais... », fait savoir Le Potentiel, en citant le député provincial.

N'empêche que « les intellectuels catholiques n'ont pas été satisfaits par les réponses données par le chef de la MONUC sur le bilan de celle ci concernant la paix en RDC », rapporte L'Observateur.

Notamment, celle « apportée par Williams Swing sur la situation sécuritaire à l'Est... qualifiée de superficielle par les intellectuels catholiques », note L'Observateur.

Néanmoins et observe L'Observateur, ces derniers ont « reconnu de manière générale les efforts de la mission des Nations unies pour le retour d'un certain équilibre institutionnel en RDC en dépit de quelques problèmes qui restent à résoudre ».

D'ailleurs, « cela fait près de quatre mois que le chef de l'Etat congolais a appelé à une conférence sur la paix dans le Kivu... », et « ...les personnes physiques et morales censées la matérialiser ne s'y investissent pas sérieusement », fait remarquer L'Avenir.

Pourtant et estime L'Avenir, « il n'y a pas d'autres alternatives... » concernant la situation à l'Est.

Surtout qu'il « y a des gens qui n'ont pas compris le processus de démocratisation de la RDC et continuent à résister...avec parmis eux des éléments des FARDC », mentionne Le Phare, en se faisant l'écho de propos tenus par Williams Swing hier à la paroisse Sainte Anne à Kinshasa.

La capitale congolaise où et informe Le Phare « une pétition en circulation depuis sept jours, à l'initiative de trois professionnels des médias a enregistré 30.074 signatures contre la révision de la constitution ».

A titre de rappel, « depuis que l'Etat congolais existe plus ou moins 13 constitutions ont été promulguées, avec plus de 22 révisions constitutionnelles, sans oublier les constitutions des Etats sécessionnistes du Kasaï, Katanga et Kisangani », enseigne Le Phare.