Revue de Presse MONUC-21 fevrier 2006

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC-21 fevrier 2006

Le projet de loi électorale toujours en discussion au parlement est le principal centre d'intérêt de la presse parue ce mardi 21 février 2006 à Kinshasa.
Initialement prévue pour la journée d'hier, l'adoption en plénière de la loi électorale a été remise à aujourd'hui. La raison ? « Les parlementaires ont souhaité [d'abord] avoir des informations détaillées sur la répartition des siéges par circonscription pour les députés nationaux et provinciaux », répond L'Observateur. C'est ainsi que la Commission électorale indépendante a « multiplié un document pour le donner à 620 députés et sénateurs avant qu'il ne soit soumis à un quelconque débat », renchérit La Tempête des Tropiques.

Mais d'ores et déjà, il est à observer « des manquements dans le travail réalisé par la CEI en ce qui concerne la répartition des sièges. Il se dégage une nette différence entre les statistiques de la Commission électorale et celles des services administratifs » note Le Phare. Simplement, parce que « la répartition des sièges s'est faite sur la base du taux d'enrôlement et non du nombre total de la population », explique Le Phare.

En plus de ces manquements, il y a d'autres « points qui fâchent dans le projet de loi électorale », fait remarquer L'Avenir. Tenez ! « Certaines composantes voudraient que de nouveaux territoires soient créés pour augmenter le nombre de circonscriptions électorales », souligne L'Avenir. Notamment le RCD, qui a demandé l' « élévation de Minenbwe et de Bunyakiri en territoires susceptibles de devenir deux nouvelles circonscriptions dans la province du Sud Kivu », précise Le Potentiel. Reste que cette requête a été « rejetée », poursuit cette publication. Conséquence : le RCD « menace de quitter le processus électoral si jamais la plénière de ce mardi entérinait cette décision avalisée lundi par les bureaux du parlement », alerte Le Potentiel. En perspective donc, un « nouveau bras de fer qui risque de porter un coup d'estocade au processus électoral en cours, déjà fragilisé par le dépassement du calendrier prévisionnel de la CEI et l'insécurité récurrente et généralisée », prédit Le Potentiel.

En attendant, après avoir promulgué samedi denier la nouvelle Constitution, le président Joseph Kabila, lui, est « depuis hier après midi à Bukavu », informe L'Avenir. En installant « son quartier général », dans cette ville, le président de la République, voudrait « s'occuper personnellement de l'insécurité, œuvre des forces négatives qui menacent dangereusement la tenue des élections dans certains coins du Sud Kivu », croit savoir La Référence Plus. Pour sa part, Azarias Ruberwa, vice-président en charge de la commission politique, défense et sécurité est à Kigali. « L'objet de cette visite n'a pas été donné à la presse », indique La Référence Plus, même si elle était « programmée depuis longtemps ».