Revue de Presse MONUC-22 fevrier 2006
Une promulgation dont dépend le calendrier électoral. Raison pour laquelle, Apollinaire Malu Malu n'a présenté devant les parlementaires hier qu' « un calendrier électoral prévisionnel qui ne contient pas de dates », fait remarquer La Référence Plus. N'empêche que selon ce calendrier provisoire, si le Chef de l'Etat « promulgue la loi le 27 février 2006, le premier tour de la présidentielle se tiendrait le 18 juin 2006 », calcule La Tempête des Tropiques. Toute chose qui voudrait dire que « le second tour n'aurait lieu que trois mois plus tard, soit vers le mois de septembre prochain », projette La Tempête des Tropiques. En termes plus clairs, il est donc certain que « l'organisation des divers scrutins durera plus de temps que prévu », prédit Le Potentiel. En définitif, le projet de calendrier soumis par la Commission électorale indépendante aux deux chambres du parlement « consacre une rallonge de la période transitoire de près de trois mois à dater 30 juin 2006 », conclu La Tempête des Tropiques. Mais, il reste évident que si un candidat président de la République « remportait les élections au premier tour avec une écrasante majorité, l'on serait dans le timing », précise La Tempête des Tropiques.
Quoiqu'il advienne avec l'adoption de la loi électorale, « le processus électoral est désormais irréversible », fait savoir L'Observateur. D'ailleurs, depuis hier la répartition des sièges est effective. Et, en termes de nombre de représentants dans la future Assemblée nationale, c'est « le Katanga qui vient en tête avec 69 députés tandis que le Maniema n'aura que 12 parlementaires », indique L'Avenir.