ONU
Nations Unies Maintien de la paix
25 fév
2009
Revue de Presse MONUC-21 juillet 2006
La presse parue ce vendredi 21 juillet 2006 à Kinshasa commente abondamment la déclaration de la conférence nationale épiscopale des évêques du Congo dans laquelle les prélats dénoncent l'absence «de toutes les conditions d'une élection transparente».
Sous le titre « validité des élections : les évêques catholiques menacent », Le Potentiel [proche de l'opposition] rapporte qu'à travers une déclaration spéciale, la Conférence épiscopale nationale du Congo estime que «toutes les conditions d'une élection transparente ne sont pas réunies ». Aussi, sous peine de ne pas reconnaître la validité des élections, poursuit ce quotidien, « les évêques catholiques invitent les organisateurs à tous les niveaux de corriger les irrégularités constatées en vue des élections libres, transparentes et démocratiques, placées sous le signe de la vérité ».
Le Phare [pro UDPS], qui insiste également « sur la menace de la conférence épiscopale nationale des évêques du Congo ne pas reconnaître la validité des élections », décrypte pour sa part que c'est un double message que viennent de livrer les évêques catholiques du Congo. Ce journal croit savoir «qu'en premier lieu, cette déclaration spéciale est adressée à tous ceux qui espèrent faire main basse sur le pouvoir à la faveur d'un processus biaisé, non transparent et peu crédible ». Ensuite, ajoute Le Phare, elle est à « l'intention de la communauté internationale qui s'acharne à organiser dans n'importe quelles conditions les élections du 30 juillet prochain ».
Pourtant, « ces élections qui constituent une question de vie ou de mort pour la nation, le peuple congolais les veut véritablement libres, démocratiques et transparentes organisées dans un climat général de paix de joie et de sérénité », fait savoir de son côté, Le Palmarès, publiant dans son intégralité la déclaration spéciale de la conférence épiscopale nationale des évêques du Congo.
Consacrant sa principale manchette à la force de l'Union européenne en RDC, L'Observateur [proche du PPRD] soutient que lors de sa présentation hier, celle-ci a démontré sa capacité militaire à sécuriser les élections. Avec cette démonstration de force, « on peut affirmer que la sécurisation des élections en République démocratique du Congo est verrouillée », juge aussi L'Avenir [pro PPRD]
Des avis que ne partage pas du tout La Référence Plus [Indépendant]. Dans son édition de ce jour, ce quotidien estime « qu'à Jour J-9, aucune garantie de sécurisation n'est effective ». Ce journal se demande « s'il faut se fier entièrement à une Eufor au mandat limité » !
En tout état de cause, « le succès des élections dépendra en grande partie des mesures de sécurité qui ont été arrêtées », mentionne Le Potentiel, avant d'estimer « qu'autant elles seront manifestement dissuasives, autant il y a plus de chances que la participation de la population au vote soit élevée ».Et ce journal de penser que « Kinshasa qui demeure une ville imprévisible devrait bénéficier de plus d'attention... ».
Kinshasa où « l'intolérance politique prend de l'ampleur avec des calicots déchirés et des affiches décollées ou brûlées», rapporte La Référence Plus. Ce quotidien, signalant même qu'un jeune habillé en tee-shirt aux couleurs du PPRD a été copieusement battu dans la commune de Ngaliema, estime que « la vraie démocratie ne peut s'instaurer en RDC qu'avec un véritable changement de mentalité aussi bien du côté de l'opposition que du gouvernement ». « La démocratie, c'est le respect de la liberté de l'autre, de son opinion et de ses convictions », conclut La Référence Plus.
Le Phare [pro UDPS], qui insiste également « sur la menace de la conférence épiscopale nationale des évêques du Congo ne pas reconnaître la validité des élections », décrypte pour sa part que c'est un double message que viennent de livrer les évêques catholiques du Congo. Ce journal croit savoir «qu'en premier lieu, cette déclaration spéciale est adressée à tous ceux qui espèrent faire main basse sur le pouvoir à la faveur d'un processus biaisé, non transparent et peu crédible ». Ensuite, ajoute Le Phare, elle est à « l'intention de la communauté internationale qui s'acharne à organiser dans n'importe quelles conditions les élections du 30 juillet prochain ».
Pourtant, « ces élections qui constituent une question de vie ou de mort pour la nation, le peuple congolais les veut véritablement libres, démocratiques et transparentes organisées dans un climat général de paix de joie et de sérénité », fait savoir de son côté, Le Palmarès, publiant dans son intégralité la déclaration spéciale de la conférence épiscopale nationale des évêques du Congo.
Consacrant sa principale manchette à la force de l'Union européenne en RDC, L'Observateur [proche du PPRD] soutient que lors de sa présentation hier, celle-ci a démontré sa capacité militaire à sécuriser les élections. Avec cette démonstration de force, « on peut affirmer que la sécurisation des élections en République démocratique du Congo est verrouillée », juge aussi L'Avenir [pro PPRD]
Des avis que ne partage pas du tout La Référence Plus [Indépendant]. Dans son édition de ce jour, ce quotidien estime « qu'à Jour J-9, aucune garantie de sécurisation n'est effective ». Ce journal se demande « s'il faut se fier entièrement à une Eufor au mandat limité » !
En tout état de cause, « le succès des élections dépendra en grande partie des mesures de sécurité qui ont été arrêtées », mentionne Le Potentiel, avant d'estimer « qu'autant elles seront manifestement dissuasives, autant il y a plus de chances que la participation de la population au vote soit élevée ».Et ce journal de penser que « Kinshasa qui demeure une ville imprévisible devrait bénéficier de plus d'attention... ».
Kinshasa où « l'intolérance politique prend de l'ampleur avec des calicots déchirés et des affiches décollées ou brûlées», rapporte La Référence Plus. Ce quotidien, signalant même qu'un jeune habillé en tee-shirt aux couleurs du PPRD a été copieusement battu dans la commune de Ngaliema, estime que « la vraie démocratie ne peut s'instaurer en RDC qu'avec un véritable changement de mentalité aussi bien du côté de l'opposition que du gouvernement ». « La démocratie, c'est le respect de la liberté de l'autre, de son opinion et de ses convictions », conclut La Référence Plus.
