Revue de presse MONUC-21 septembre 2007

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-21 septembre 2007

La situation sécuritaire à l'est demeure encore aujourd'hui la principale préoccupation des journaux parus à Kinshasa.
Une situation du reste débattue hier en plénière par les députés au palais du peuple.

Au nom de ces derniers et rapporte Le Potentiel, Vital Kamerhe, président de l'Assemblée nationale a « exigé le désarmement forcé de tous les militaires des FARDC qui boudent le brassage ».

Bien plus, les députés ont « durcit le ton, en demandant à tous les militaires rwandais qui sèment la terreur, tuent, violent et pillent à l'Est de rentrer sans délai dans leur pays d'origine, le Rwanda », ajoute Le Potentiel.

En revanche, l'Assemblée nationale a « plaidé pour un statut de réfugiés pour tous ceux qui manifesteront le désir de rester en territoire congolais après leur désarmement » précise L'Observateur avant d'informer que « les députés se sont dits favorables à la tenue d'une conférence dans la région qui prendrait en compte les desiderata des différentes communautés interethniques ».

Des députés et rapporte par ailleurs Le Potentiel, qui ont « demandé à la Monuc de ne pas s'arrêter au constat, mais d'approfondir les enquêtes sur les fosses communes afin d'établir les conditions des massacres et d'en déterminer les auteurs... ».

Reste que «...cette déclaration montre la volonté de ses auteurs de soustraire les autorités du pays de leurs responsabilités constitutionnelles, politiques et administratives, consistant à garantir la sécurité et le bien-être à tous les citoyens », analyse Le Potentiel.

A tout point de vue, la démarche des élus du peuple et poursuit Le Potentiel « traduit une maladroite tentative de déresponsabilisation des gouvernants ».

Bien «...plus grave, elle laisse à penser que les acteurs politiques de la RDC ne savent pas s'assumer... Ou sont incapables de s'assumer », souligne Le Potentiel.

Dans ce cas, « ... ce serait une tragédie », déplore Le Potentiel rapportant que « l'opinion, elle, se rend compte que même le législateur congolais n'accorde aucun crédit à l'Exécutif dans la solution des crises au pays ».

Pour sa part et sur un tout autre registre, c'est « le porte-parole de N'Kunda, qui a été arrêté », révèle L'Avenir.

Le ''colonel'' Patient Mwendanga et précise L'Avenir a été « arrêté à Gisenyie au Rwanda ».

Le Rwanda, qui néanmoins reste « très embarrassé par la situation du fait que le ''colonel'' Mwendanga est détenteur du passeport belge alors qu'il est de nationalité congolaise », renseigne L'Avenir.

Le ''colonel'' Mwendanga ? «... un ancien gouverneur RCD du Sud Kivu... », fait savoir L'Avenir.