Revue de presse MONUC-22 fevrier 07

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-22 fevrier 07

Pas de sujet majeur à la une de la presse parue en ce jeudi 22 février 2007 à Kinshasa. Pour l'essentiel, les journaux annoncent la présentation du programme du gouvernement devant le parlement tout en s'intéressant à « l'incursion de forces armées angolaises », en territoire congolais.
Sauf changement de dernière minute et informe La Tempête des Tropiques, « c'est aujourd'hui jeudi 22 février que le Premier ministre Antoine Gizenga défendra devant les députés nationaux son programme de gouvernement déposé lundi dernier au bureau de l'Assemblée nationale ». Hier, déjà et poursuit ce journal, « le bureau et les présidents des groupes parlementaires ont tenu une réunion préparatoire de cette plénière ».

Une plénière pendant laquelle, «... les ministres seront interpellés par les députés », fait savoir Le Palmarès, conseillant aux membres du gouvernement «... de bien tenir pour franchir cette épreuve difficile » au cours de laquelle « beaucoup d'entre eux risquent de laisser des plumes ».

C'est que et explique ce journal le gouvernement est « constitué de beaucoup de néophytes».

Hors de Kinshasa et dans la province du Bandundu, ce sont des hommes « lourdement armés, ceux que l'on considère comme des soldats angolais, [qui] progressent à l'intérieur de cette province après avoir occupé la localité de Shayibwanda », rapporte L'Avenir.

En effet et renchérit Le Potentiel, après Shayimbwanda, « Shayingi, Tshilanoke, Shakadiata, Kambathanda, Shamufuka, Shawano, Kambangundji, Shandala et Tshikalu dans le territoire de Kahemba...sont occupées par les forces armées angolaises ».
Toutefois, il peut s'agir « de personnes qui ont emprunté l'uniforme de la police angolaise », indique L'Avenir, citant des autorités de l'Angola.
Dans toutes les cas et estime toujours ce quotidien, « le mystère [demeure] autour de cette occupation...et il faut le percer très rapidement ».

« Un grand mystère ». Ce d'autant plus qu' « on ne peut pas juger cette affaire sans tenir compte des relations entre l'Angola de Santos et la RDC de Joseph Kabila », explique L'Avenir. On n'a pas perdu de vue, rappelle ce journal que les forces angolaises, « ont participé activement aux côtés des Fac pour aider la RDC à retrouver sa souveraineté face aux forces d'occupation rwandaises, ougandaises et burundaises ».

Reste qu'aujourd'hui «... la République démocratique du Congo n'est pas encore sortie de l'auberge et elle est [même] en danger », s'inquiète Le Potentiel, concluant qu'il est révoltant que « des forces armées étrangères, sans y être invitées, occupent dix localités comme si elles effectuaient une promenade de santé ».