La presse de ce mercredi 27 septembre 2006 se fait l'écho des dissensions au sein de L'UDPS qui peine à choisir entre les deux candidats pour le second tour de la présidentielle.

« Jean-Pierre Bemba divise l'UDPS », titre Le Potentiel. En effet, explique ce journal, alors que le comité national de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social déclarait dans un communiqué, « qu'elle n'est pas partie prenante à ce processus...et... ne soutenir ni Joseph Kabila, ni Jean-Pierre Bemba » pour le second tour de la présidentielle, le Collège des fondateurs de ce même parti lui, vient d'inviter « le peuple congolais, y compris les combattantes et les combattants du parti d'Etienne Tshisekedi, président national de l'UDPS, à apporter leur soutien politique et électoral à Jean-Pierre Bemba, président national du MLC, et candidat du RENACO ».

L'Observateur, qui résume en principale manchette qu'il y a une « polémique autour du soutien à la candidature de Jean-Pierre Bemba », informe pour sa part, que François Mwamba, secrétaire général du Mouvement de Libération du Congo MLC, a déclaré que le collège des fondateurs de l'UDPS « lui a adressé une correspondance dans laquelle, il annonce son soutien à la candidature de Jean-pierre Bemba ». Toutefois, précise ce journal, le collège des fondateurs est seulement « un organe moral qui n'a aucune prérogative de décision ».

N'empêche et fait observer L'Avenir, si le collège des fondateurs demande « aux militants de l'UDPS d'aller voter massivement, c'est qu'il est sûr et certain que ces militants ont bien leur carte d'électeur ». Sinon, « comment le feraient-ils sans celle-ci ?», s'interroge ce quotidien avant de parier que les fondateurs eux-mêmes doivent posséder aussi « ... leurs cartes...pour avoir cette conviction ». Pourtant, rappelle L'Avenir, Etienne Tshisekedi avait demandé « à ses militants de ne pas se faire enrôler ». Et, ce quotidien de conclure que le leader de L'UDPS est désormais « un homme seul et floué ».

Signalant « une rébellion de deux fondateurs pro-MLC » au sein de l'UDPS, Le Phare se demande s'il est « permis très sérieusement de penser qu'un parti aussi attaché aux principes et qui s'est toujours déclaré exclu du processus électoral peut tout d'un coup renoncer à ce qui a toujours fait sa force pour intégrer le même processus par la petite fenêtre » ?

Sur un tout autre sujet et selon La Référence Plus, « l'Assemblée nationale est bloquée... faute de dossiers ». Et, ce quotidien d'éclairer que « les onze commissions spéciales mises en place pour la vérification des dossiers des députés élus n'ont pu travailler, faute de documents ad hoc ».

Le Potentiel, qui rapporte dans ses colonnes la même information, renseigne qu'il a été demandé à la Commission Electorale Indépendante, CEI, qui « détient les identités des députés de les transmettre au bureau provisoire de la chambre basse dans les meilleurs délais ».
Reste tout de même que la question est de savoir pourquoi la CEI, qui connaissait « parfaitement bien la date d'ouverture de cette session extraordinaire, n'avait pas pris toutes les dispositions pour apprêter ces documents et les transmettre à temps au bureau de l'Assemblée nationale », s'interroge Le Potentiel. Il est temps, estime cette publication, « de mettre un terme à toute improvisation susceptible d'handicaper la bonne marche des institutions. Pour que chaque session de l'Assemblée nationale se déroule dans le temps imparti ». « Le Parlement de transition a déçu sur ce point, à telle enseigne que plusieurs questions sensibles n'ont pu être examinées durant la période impartie », fait savoir Le Potentiel.