Revue de presse MONUC-28 septembre 2006

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-28 septembre 2006

Ce jeudi 28 septembre 2006, la presse parue dans la capitale congolaise fait ses gros titres avec l'ouverture aujourd'hui minuit de la campagne pour les élections provinciales.
«La campagne électorale des députés provinciaux démarre aujourd'hui à minuit », informe La Référence Plus. Cette campagne, précise de journal aura une durée d'un mois.

La Tempête des Tropiques, qui confirme cette durée de campagne estime que celle-ci démontre « l'importance du rôle que les institutions à la base vont jouer dans le développement national ». Et, ce quotidien de juger que «...la gravité de la destruction du pays et des chances qui restent intactes pour changer radicalement la situation à partir des provinces doivent inciter les Congolais à prendre au sérieux la campagne qui s'ouvre aujourd'hui ». Mais, surtout ajoute La Tempête des Tropiques, les Congolais doivent faire en sorte que « les assemblées se garnissent de têtes bien faites, des esprits sains... pour que le bien être individuel et collectif qui y est attendue ne tarde plus à venir ».

Faisant de l'ouverture de la campagne pour les provinciales sa principale manchette, Le Potentiel souligne également que celles-ci « représentent de grands enjeux tant il est vrai que désormais le développement du pays partira des provinces ». Ces élections provinciales, écrit cette publication sont « un véritable retour vers la source » pour « consacrer la stabilité des institutions nationales dans la perspective d'un vrai changement tant souhaité », avant d'informer que « les élections provinciales seront sanctionnées par l'élection d'un gouverneur, d'un vice-gouverneur et des sénateurs ».

Le Palmarès chiffre, pour sa part à 13.467, le nombre de candidats en lice pour les élections provinciales, pour un nombre de circonscriptions qui s'élève à 189.

Rendant compte du point de presse hebdomadaire de la MONUC, L'Observateur avertit que « le Conseil de sécurité est prêt à sanctionner tous les perturbateurs du processus électoral en RDC ».

«Les combattants de l'UDPS ont fait une démonstration de force hier... », rapporte de son côté Le Phare. En fait, explique ce quotidien, les militants de ce parti ont simplement « répondu massivement à leur rendez-vous hebdomadaire réunissant le comité national, le secrétariat national et la base ». Reste que et selon Le Phare, Valentin Mubake, président du comité national a déclaré devant les militants de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, que « l'UDPS n'est pas partie prenante au processus en cours ...et donc ne peut prendre position pour l'un des deux candidats » au second tour de la présidentielle. En clair, « les contacts que certains membres du parti ont eu avec le MLC de Jean-Pierre Bemba ont été faits à titre personnel et pas au nom d'Etienne Tshisekedi, encore moins pour le compte du parti », précise ce journal, en citant le président du comité national de l'UDPS.

Toutefois et d'après cette fois ci La Référence Plus « deux courants s'affrontent au sein de l'UDPS ». Les deux courants ? « D'une part,[il y a] les réformistes pro-Bemba qui veulent sanctionner Joseph Kabila... pour sauver la nation ...Et de l'autre part les conservateurs radicaux prêchant la neutralité... », détaille ce quotidien.

Il est donc à craindre, prévient L'Observateur que « l'actuelle crise à la base de laquelle se trouvent des cadres frustrés d'attendre indéfiniment la lune qui ne descend jamais soit la dernière goutte d'eau qui fera déborder le vase ». Rappelant que pendant plus « d'une décennie, ce parti a incarné les aspirations d'un grand nombre de Congolais », cette publication estime que pour se sauver « l'UDPS n'a qu'un seul choix : obtenir de son chef actuel d'accepter de prendre une retraite honorable ».Dans le cas contraire, ce parti va « s'enfoncer dans le gouffre où a péri le MPR, parti Etat de Mobutu, à savoir l'autoritarisme, le culte de la personnalité, de la pensée unique... », conclut L'Observateur.