Revue de presse MONUC -29 septembre 2006

25 fév 2009

Revue de presse MONUC -29 septembre 2006

Les dissensions au sein de L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS continuent de passionner les journaux paraissant dans la capitale congolaise. Les quotidiens de ce vendredi 29 septembre y consacrent leurs principales colonnes.
« L'UDPS n'est pas partie prenante au processus électoral », fait savoir Le Potentiel en principale manchette . Et, ce quotidien de rapporter que selon Me Joseph Mukendi, conseiller juridique d'Etienne Tshisekedi, ce que vit l'UDPS actuellement « qui paraît rébarbatif aux yeux de l'opinion, n'est que l'expression du débat contradictoire interne, expression par excellence de la démocratie au sein de son parti ».

N'empêche que « devant l'imbroglio actuel... d'aucuns auraient voulu que le chef du parti se prononce et fixe l'opinion », souligne Le Potentiel. C'est, qu'explique ce quotidien, le silence du sphinx de Limete, « donne libre cours à toutes les spéculations, même les plus osées et les plus lugubres ».

Estimant par ailleurs que « les temps ont changé », le Potentiel prédit que « l'on s'achemine lentement mais sûrement vers l'installation d'un système démocratique pour lequel Tshisekedi a consacré les belles années de sa vie... ». Reste que la crainte, poursuit toujours ce quotidien est « qu'aucune reconnaissance ne vienne couronner sa carrière politique et qu'en même temps son parti ne disparaisse suite aux attaques externes et séismes internes ».

Le Phare, qui s'intéresse aussi aux dissensions au sein de l'UDPS, juge pour sa part que « participer de près ou de loin au processus électoral serait annuler toutes les critiques formulées jusque là par l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social...et cautionner ce qui a été toujours considéré comme un crime contre la nation sur la 10e rue ». Et, cette publication de faire observer que si « le problème qui se pose aujourd'hui à l'UDPS est éminemment politique, sa dimension éthique est tout aussi indiscutable ». Ne pas choisir entre Kabila et Bemba, estime Le Phare, en guise de conclusion « c'est avoir le courage de ses opinions...c'est faire le choix de la dignité et du respect de la parole ».

Pour sa part et à en croire Le Palmarès, Jean-Pierre Bemba, le leader du Mouvement de Libération du Congo, MLC « parle aujourd'hui pour répondre à toutes les questions que se pose l'opinion notamment sur le climat de suspicion régnant à l'UDPS ».

Hier, de son côté, la Commission Electorale Indépendante, elle, a publié « la liste des 50.045 bureaux de vote et de dépouillement pour le second tour de la présidentielle et l'élection des députés provinciaux sur son site Internet ».

L'Alliance pour la Majorité Présidentielle invite « ses députés frappés d'incompatibilité à démissionner », informe sur un autre sujet La Référence Plus. Cette décision de Joseph Kabila, éclaire ce journal « s'inscrit dans sa vision de jouir d'une majorité à l'Assemblée nationale » avant de préciser que « les ministres, vice-ministres et mandataires publics, membres de l'AMP élus députés ont huit jours pour quitter leurs anciens postes pour rejoindre l'hémicycle ».
Ailleurs et à l'Est, Le Potentiel signale qu' « il existe encore, surtout dans l'Est du pays, des situations intolérables qui méritent d'être décantées ». Cette publication qui cite « les cas des dissidents Nkunda et Mutebusi dans le Kivu, des groupes armés de l'Ituri et groupuscules Maï Maï dans le Nord-Katanga » juge que « toutes ces questions exigent des solutions urgentes, sans délai sii l'on tient à ce que la RDC reparte du bon pied ».