Revue de presse MONUC-27 septembre 2007

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-27 septembre 2007

L'intervention du président Joseph Kabila devant l'Assemblée générale des Nations unies prévue pour aujourd'hui à New York, est le principal sujet de une des quotidiens parus à Kinshasa.
En effet, c'est « en milieu de journée que le président Kabila prendra la parole devant les délégués des 180 pays membres de l'ONU », précise L'Avenir.

Mais que « va dire le chef de l'Etat congolais » ? s'interroge L'Avenir.

Joseph Kabila va certainement et croit savoir L'Avenir parler « de la situation politico militaire de son pays...avec un point sur les affrontements qui ont repris au Nord Kivu ».

Mais, il doit surtout «... tenter de convaincre... », estime La Tempête des Tropiques.

Simplement parce que « les occidentaux attendent de lui une position claire sur ses contrats avec la chine, la dissidence de Laurent N'Kunda et le rôle que doit jouer l'opposition en RDC », explique La Tempête des Tropiques.

Reste qu'il « appartient à la communauté internationale qui a porté le processus démocratique en RDC d'enrayer une fois pour toute les soubresauts des hors-la-loi qui empêchent la renaissance de la paix en république démocratique du Congo », juge L'Avenir.

En attendant, Karel De Gucht, le ministre belge des affaires étrangères, « a tenté hier de rapprocher Kabila et Kagamé », renseigne Le Palmarès.

Pour sa part et renseigne toujours Le Palmarès, Jean-Pierre Bemba « attend les bons offices des Belges pour rencontrer à son tour Kabila ».

Le leader du MLC, qui du reste est «... de plus en plus isolé », estime Le Phare.

En effet et explique Le Phare « sa rencontre avec Ban Ki moon n'a pas eu lieu », et Jean-Marie Guéhenno, le sous-secrétaire général de l'Onu, qui l'a reçu « l'a simplement écouté, sans prendre un quelconque engagement... ».

Sur un tout autre registre et ailleurs, c'est « l'accord entre la Rdc et l'Ouganda qui vient d'être violé après les incidents meurtriers survenus le 25 septembre sur le Lac Albert entre les armées congolaise et ougandaise » constate Le Potentiel.

De toutes les façons, souligne Le Potentiel, « au lendemain de la signature de l'accord d'Arusha de nombreux observateurs s'étaient interrogés sur le caractère sincère et franc de cette démarche ».

C'est que bien avant Arusha, « il y avait déjà l'Accord de Luanda et celui de la Tripartite Plus 1...et jamais les engagements pris n'avaient été respectés, surtout de la part de l'Ouganda », rappelle Le Potentiel.

L'Ouganda dont « Kinshasa exige des explications après les accrochages sur le lac Albert », informe Le Palmarès.

« La RDC, 12e des pays les plus corrompus au monde », souligne pour terminer Le Phare, publiant un classement établi par Transparency international.