Revue de presse MONUC-28 novembre 2007

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-28 novembre 2007

Divers sujets font la une des journaux parus ce jour à Kinshasa. Chaque quotidien y allant de sa principale actualité.

Reste qu'on peut noter avec Le Potentiel, que « le Mouvement social pour le renouveau, MSR, de Pierre Lumbi, ancien ministre d'Etat en charge des Infrastructures et Travaux publics, actuellement ministre, se dit déçu ».

Déçu parce que et explique Le Potentiel, « les responsables de ce parti n'ont pas été consultés pour le remaniement ministériel... ».

Conséquence : « ... dans l'ordre de préséance, selon le décret présidentiel, Pierre Lumbi est relégué en 12è position », ajoute Le Potentiel.

Toute chose et renseigne Le Potentiel, qui est « interprétée comme un manque de considération tant à l'endroit du président national du MSR qu'à l'endroit du parti même... ».

C'est que le MSR est « la quatrième force politique de la RDC avec 27 élus en termes des derniers résultats électoraux après le PPRD (111 élus), le MLC (64 élus) et le PALU (34 élus) », justifie Le Potentiel.

Ailleurs mais toujours au chapitre politique, c'est le premier ministre Antoine Gizenga qui « pour avoir endossé les priorités présidentielles comme celles de son gouvernement, a suscité d'immenses espoirs d'un futur enchanteur pour des millions de congolais », souligne Le Phare.

Eux qui, « espéraient au moins trouver des réponses positives à court, moyen et long terme à leurs préoccupations existentielles », indique Le Phare avant de noter qu'« après 9 mois d'attente, force est d'admettre qu'aucun chantier du chef de l'Etat n'a réellement démarré ».

Sur un autre sujet, il est à se demander si, « la RDC sera prête le 1er décembre » pour présenter son plan détaillé pour le désarmement des FDLR, s'interroge L'Avenir.
D'ici là et estime L'Avenir, il faut « un ordre des priorités entre les engagements pris par la RDC vis-à-vis du Rwanda et ceux du Rwanda vis-à-vis de la RDC ».

C'est que « le point focal... est la présentation, par Kigali, de la liste des génocidaires (avec leurs proches) et du programme de réinsertion socioéconomique », juge L'Avenir.
C'est à partir de ce moment-là et croit savoir L'Avenir, que « Kinshasa sera en mesure d'identifier qui, parmi les ex-Far et les Interahamwe résidant au Congo, sont des génocidaires et qui ne le sont pas ».

Mais, « à 48 heures du rendez-vous de Nairobi, le gouvernement congolais n'a pas encore réussi à obtenir du Gouvernement rwandais la liste dont il est question, encore moins le programme de réintégration promis... », renseigne L'Avenir, indiquant qu' « il ne reste qu'à se tourner vers les Nations Unies, la Monuc, l'Union européenne et les Etats-Unis pour rétablir l'ordre normal des choses ».

Dans le cas contraire, « le rendez-vous du 1er décembre pourrait rater », prévient L'Avenir.