Revue de Presse MONUC-30 mai 2006
Selon Le Potentiel, «certains observateurs parlent carrément de l'échec de la MONUC censée venir à la rescousse des FARDC pour des actions musclée et de grande envergure». Le journal estime qu' «avec tout l'arsenal militaire dont dispose la Mission onusienne que les FARDC n'ont pas, l'affaire des Milices aurait déjà pu être réglée».
Au chapitre politique, Le Potentiel observe que «le Gouvernement est au bord de l'éclatement». Ce journal analyse la suite des événements qui ont marqué l'actualité nationale au mois de mai notamment l'arrestation du Pasteur Kuthino qui a entraîné une plainte du vice-président Bemba contre le Gouverneur de la ville de Kinshasa, l'affaire des 32 mercenaires et l'accréditation de l'envoyée spéciale de Radio France Internationale. Dans toutes ces affaires, «les membres de l'espace présidentiel ne partagent pas le même avis». «Trois faits qui touchent directement le Gouvernement mais aucun communiqué officiel n'a été publié», note ce journal. «Que se passe-t-il?», s'interroge Le Potentiel.
Pour La Tempête des Tropiques qui observe une «ambiance de fin de règne», «les ministres sont plus préoccupés à assurer leurs arriérés après la transition que de s'occuper des affaires de l'Etat qui sont le cadet de leurs soucis».
S'agissant de la fin de la transition, Le Phare rapporte que Roger Lumbala du RCD/N, candidat à l'élection présidentielle, se propose de financer un «dialogue devant durer 5 jours, sous les auspices du Président Sassou Nguesso». Sur le même sujet, ce journal fait état d'une marche organisée lundi 29 mai à Mbuji-Mayi par le Conseil diocésain de l'apostolat de laïcs catholiques du Congo qui demande la «démission du Président de la CEI et l'ouverture des négociations politiques avant le 30 juin».
L'Avenir et L'Observateur parlent d'une «grande marche de soutien aux élections organisée samedi à Lubumbashi par le PPRD». Selon L'Avenir, qui rapporte les propos du vice-Ministre des Affaires étrangères, le PPRD est formel : «tant que Joseph Kabila est là, il n' y aura plus de conciliabules».