En attendant, la candidature d'Azarias Ruberwa, la commission électorale indépendante, elle « précise qu'il y aura plus de dérogation », prévient Le Potentiel. En clair, « les partis politiques et les candidats indépendants doivent prendre toutes leurs dispositions pour se conformer à la loi électorale si l'envie leur vient en tête de briguer un mandat constitutionnel », fait savoir Le Potentiel.

Malgré cette précision de la CEI, « la position de l'UDPS demeure inchangée...Ce parti n'a pas encore levé l'option quant à sa participation aux prochaines élections », fait savoir Le Potentiel. Ce d'autant plus que « deux logiques s'affrontent au sein de l'UDPS », observe L'Avenir. Face à face, « les modérés qui sont pour le dépôt des candidatures à tous les niveaux y compris celle d'Etienne Tshisekedi, et les extrémistes qui, y sont farouchement opposés », détaille L'Avenir.

En attendant de savoir laquelle des deux logiques l'emportera, Etienne Tshisekedi, lui doit se rendre à Brazzaville rencontrer le Président en exercice de l'Union africaine. Denis Sassou N'Guesso, « tient à écouter un autre son de cloche afin de faire un rapport complet et pertinent à l'Ua », explique Le Phare. C'est que selon « Joseph Kabila, c'est Etienne Tshisekedi lui-même qui s'est s'auto exclut du processus électoral, alors que personne n'est contre lui », fait remarquer Le Phare.

Sur le terrain, à l'approche des élections, « les candidats battent campagne à coup de dons », constate La Référence Plus. En effet, « ils réhabilitent des routes, construisent des ponts, offrent des bus et des émetteurs de radio et de télévision aux futurs électeurs », rapporte La Tempête des Tropiques. Toute chose qui, « suscite la méfiance des esprits lucides », observe La Tempête des Tropiques, avant de conseiller « aux populations de considérer avec circonspection tous ces généreux de la dernière heure ». Car, « où étaient-ils depuis trois ans pour arranger les ponts et les routes ? », s'interroge cette publication.

Ailleurs, dans l'Ituri, au cours de ces dix derniers jours, il a été constaté un « regain d'activités des miliciens », informe L'Observateur. Et même, s'il ne s'agit que de « foyers de tension », dixit le porte-parole militaire de la MONUC, il faut savoir que cette « reprise des activités des miliciens est due à l'insuffisance des équipements des FARDC », précise L'Observateur.