Revue de presse Monuc-30 mars 2007

25 fév 2009

Revue de presse Monuc-30 mars 2007

Les quotidiens reviennent encore aujourd'hui sur les récents événements survenus à Kinshasa les 22 et 23 mars. Ils y consacrent leurs principales manchettes.
Les réactions continuent d'être nombreuses, une semaine après les affrontements entre les FARDC et les éléments de la garde rapprochée de l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba.

Entre autres réactions, celle des Etats-Unis. Et, pour Washington, rapporte Le Palmarès « Jean-Pierre Bemba est à l'origine des combats sanglants qui ont opposé la semaine dernière sa garde à l'armée régulière ».

Jean-Pierre Bemba, qui, à en croire La Tempête des Tropiques, « depuis son refuge de l'ambassade d'Afrique du Sud a écrit au Président Joseph Kabila pour lui demander de confirmer son décret ayant trait aux avantages matériels et aux dispositions prises concernant sa protection rapprochée ».

Mieux, « il a profité de sa lettre pour renouveler sa demande de rencontrer le Président Kabila en vue de statuer sur cette importante question de sécurité qu'il qualifie de politique... », poursuit ce quotidien, indiquant par ailleurs que « l'ancien vice-président s'inscrit en faux contre toute accusation de tentative de coup d'Etat portée contre lui ».

« Le leader du MLC s'en est défendu en indiquant qu'il était impossible qu'il s'y risqua étant donne la présence à Kinshasa de son épouse et de ses enfants dont plupart se trouvaient à l'école au moment du déclenchement des combats le 22 mars dernier », à en croire toujours La Tempête des Tropiques.

Aujourd'hui et renseigne Le Palmarès, « des contacts ont lieu entre la communauté internationale et le gouvernement de Kinshasa pour garantir la sécurité de Bemba et son déplacement hors de la RDC ».

La RDC où, « après les armes, c'est désormais l'escalade verbale », fait remarquer Le Potentiel.

En effet, « chacun y va de son ton et de son éloquence pour confirmer, apprécier, juger, interpréter les affrontements des 22 et 23 mars 2007 », note ce journal, avant de prévenir que « le danger, dans tout cela, c'est le risque de verser dans le clientélisme et la délation qui, à partir de ce moment, pourraient rimer dangereusement avec les analyses sereines au risque de jeter la confusion, le trouble dans les esprits ».

Pourtant et estime Le Potentiel, « le moment est venu, après cette tempête qui a secoué le processus démocratique, de faire une autre lecture, mais plus approfondie, de ces événements en tournant le regard vers l'avenir ».

Et, « la démarche, la plus immédiate à faire réside dans l'effort à entreprendre pour ne pas imposer un arrêt brutal au processus politique en RDC », conclut ce quotidien.