Revue de Presse MONUC du 02 septembre 2005

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC du 02 septembre 2005

Divers sujets font la une des journaux parus ce vendredi 02 septembre 2005 à Kinshasa.
«Le gouvernement congolais sous pressions», annonce Le Potentiel. Car, «des échos provenant de Bruxelles soulignent l'engagement du gouvernement belge à s'impliquer pour donner un réel coup de pouce à la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo», renseigne cette publication. «Cette attitude trop regardante de la Belgique serait consécutive à un constat inquiétant dans la gestion avec toutes les conséquences imprévisibles ('). Il est question d'apporter une assistance et une expertise dans certains domaines clés» , explique Le Potentiel, proche de l'opposition. Les secteurs clés ' «Le diamant, le port de Matadi et le brassage», énumère ce journal, indiquant concernant le brassage que «les différents partenaires étrangers, notamment la Belgique, souhaiteraient qu'il y ait une vraie coordination, pour une mise en place effective d'une armée nationale intégrée». En attendant, «les deux bataillons dissidents sont revenus à la raison et ont décidé de réintégrer l'armée», même s'ils «campent encore dans leurs lieux de déploiement où ils attendent d'être transférés dans les camps de brassages», informe le quotidien indépendant La Référence Plus, qui cite le ministre de la Défense Nationale. «Selon une source proche du ministère de la Défense, le ministre Adolphe Onusumba a demandé que ces déserteurs soient affectés au centre de Rumangabo, à environ 50 kilomètres de Goma», croit savoir pour sa part L'Observateur. Quant à «la formation des unités intégrées (elle) poursuit son bonhomme de chemin», avec comme objectif «sécuriser tout le territoire national» (propos de M. Onusumba). Le général Laurent Nkunda, lui, «doit être traduit en justice», estime L'Observateur (pro PPRD), se faisant écho de propos de l'envoyé spécial de l'Union européenne dans la région des Grands Lacs, Aldo Ajello. «La justice militaire a déjà levé l'option de traduire le général Nkunda devant la juridiction militaire. Mais, il faut savoir qu'il a des problèmes avec la hiérarchie, la justice s'occupera de lui», précise, cette publication proche du PPRD, en se referant à nouveau au ministre de la Défense Nationale.

Sur le champ politique, L'Avenir annonce «un duel Tshisekedi-Kengo», comme «du vivant de Mobutu». C'est que «le retour de l'homme de la rigueur (Kengo) ne va pas sans brouiller quelques cartes», notamment celles de ceux «qui croient à la mise en place d'un gouvernement au terme de nouvelles négociations avec déjà le profil du chef de cet exécutif», éclaire ce quotidien. Cependant, «le rôle de l'opposition dans un pays n'est pas de se substituer sans élections au pouvoir en place ('). Qu'un parti politique désapprouve l'action du gouvernement, cela n'est pas une raison pour que les institutions tombent pour les remplacer pas d'autres issues des négociations», estime L'Avenir. Déduction : «Kengo et Tshisekedi n'ont qu'une chance, celle de s'aligner dans la course électorale prochaine». Surtout «qu'avant cela, il n'y aura ni négociations, ni partage du pouvoir», assène ce quotidien proche du parti présidentiel (PPRD).