Revue de Presse MONUC du 1er esptembre 2005
«Le Conseil de sécurité de l'Onu s'apprête à adopter la semaine prochaine, une résolution visant à renforcer les capacités de la MONUC dans l'assistance qu'elle apporte à la Commission électorale indépendante dans l'organisation des opérations électorales», observe La Référence Plus (quotidien indépendant). «Le Conseil de sécurité débloque 103 millions de dollars pour un soutien logistique efficace au processus électoral», affirme pour sa part, L'Observateur. Une information que la «MONUC confirme», note Le Potentiel, soulignant que «l'essentiel des activités (de la MONUC) est tourné vers les opérations d'enregistrement et d'enrôlement», (propos de la porte-parole adjointe de la MONUC, Rachel Eklou-Assogbavi). Toutefois «des menaces continuent de peser sur ce processus (avec) des actes criminels notamment le vol du matériel électoral», fait remarquer, L'Avenir, journal proche du PPRD. Reste que «la MONUC se dit confiante à la poursuite du processus», et ce malgré «le pessimisme affiché par certains acteurs politiques et la menace de certaines milices», explique, L'Observateur.
«Des soldats (sont) portés disparus, d'autres (sont) affamés et à la merci du choléra», constate, pendant ce temps, La Tempête des Tropiques, déduisant que « l'Est de la RDC n'a pas fini de susciter des inquiétudes». D'autant que «ce sont 2800 soldats et 1700 parents qui vivent dans des conditions sanitaires très préoccupantes». Et même si «les militaires de la MONUC ont participé à la prise en charge des malades et de leurs familles sans avoir de moyens particulièrement adaptés à la situation», rapporte, ce quotidien, «le gouvernement de transition doit apporter tout le soutient nécessaire aux brigades qu'il est en train de déployer. 2800 soldats et 1700 membres de leurs familles ne peuvent être nourris par la communauté internationale», précise, La Tempête des Tropiques, qui cite Madame Rachel Eklou-Assogbavi, porte-parole adjointe de la MONUC. «Une fois de plus, la MONUC interpelle le gouvernement», souligne donc cette publication, cependant «si les interpellations pouvaient tuer, le gouvernement de transition serait déjà enterré», ironise ce journal.