Revue de Presse MONUC du 06 septembre 2005
Le processus électoral, lui, est toujours en cours malgré «le report sine die du démarrage des opérations à L'Equateur et au Bandundu», annonce L'Observateur. Report dû aux «difficultés d'ordre logistique et sécuritaire», informe, ce quotidien, se referant au président de la Commission électorale indépendante. Cependant, le découpage électoral risque de provoquer une polémique, car il y aurait « trop de députés pour certaines provinces, [et] des miettes pour d'autres», constate Le Phare, qui informe que «le gouvernement de transition vient de transmettre à l'Assemblée nationale la proposition du découpage électoral sur laquelle les députés et sénateurs vont devoir débattre dans les tout prochains jours». «C'est ce découpage, quand il est réalisé objectivement, qui permet la constitution du parlement de manière démocratique. [Aussi] un découpage mal élaboré conduit généralement à un hold up électoral à col blanc», estime ce quotidien. A en croire Le Phare, «le ministère de l'intérieur a attribué à la province du Bandundu une population de 7,6 millions d'habitants. Ce qui lui donne un record imbattable de 76 députés qu'aucune autre province n'a atteint' Le Kasaï oriental qui a plus de 7 millions d'habitants, [s'est vu] attribuer 6,4 millions' Mbuji Mayi où tout le monde sait qu'il y a 3 millions d'habitants, le ministère donne 1,1 million soit le tiers du nombre réel».
La publication de ces estimations ' en l'absence de recensement récent ' intervient alors que l'UDPS, «en appelle à un ajustement politique majeur, seul apte à conduire aux élections», rapporte La Tempête des Tropiques. En effet, «le parti cher à Etienne Tshisekedi Wa Mulumba [UDPS], une fois de plus dit non au processus électoral, tel qu'il est organisé par la CEI», souligne ce quotidien.
«PPRD- RCD[ c'est] l'empoignade», sur les «affaires Mutebusi-Nkunda et Uvira», signale pour sa part Le Potentiel, qui note notamment «certaines incohérences observées lors de la dernière réunion du conseil des ministres sur les questions d'actualités, particulièrement sur les menaces du général dissident Laurent Nkunda». «La joute oratoire est repartie», constate, cette publication, estimant que « la RDC ne doit plus continuer à être l'otage de la logique des composantes et entités. Car cette logique est à la base de toutes ces déclarations tonitruantes, ces comportements arrogants et provocateurs susceptibles de favoriser les dérapages».