Revue de Presse MONUC du 10 novembre 2005

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC du 10 novembre 2005

Les questions abordées lors du point de presse hebdomadaire de la MONUC retiennent l'attention des journaux parus ce jeudi 10 novembre 2005 à Kinshasa.
« Le comité du Conseil de Sécurité a publié une liste de personnes et entités auxquelles s'appliquent les sanctions d'interdiction de voyager et un gel des avoirs financiers », annonce L'Avenir. Concernés par ces mesures, « les leaders détenus des anciennes milices de l'Ituri ' l'exception de Bosco Tanganda ' Laurent Nkunda, Jules Mutebutsi, deux leaders des FDLR et une ONG congolaise basée à Goma, dans le Nord Kivu- Tous pour la paix et le développement », détaille Le Potentiel, citant la porte-parole adjointe de la MONUC, Rachel Eklou-Assogbavi. Bien plus, « les Etats prendront les mesures nécessaires pour empêcher l'entrée ou le passage en transit sur leur territoire de toutes ces personnes », ajoute L'Avenir. Toute chose signifiant que « Jules Mutebutsi, Laurent Nkunda et leurs acolytes ne trouveront plus d'asile ni en Ouganda, ni au Rwanda », déduit cette publication, espérant que « les mesures prises par le Conseil de Sécurité servira d'exemple à tous ceux qui sont en train de massacrer violer ou voler dans le Nord Katanga, au Sud et Nord Kivu et dans le territoire de l'Ituri ».

Toujours en Ituri, « la MONUC dément [la présence] de rebelles ougandais à Aba », informe Le Phare. En effet, le Lieutenant-colonel Thierry Provendier a indiqué que « 144 soldats népalais de la Brigade de l'Ituri opéraient dans la région où les rumeurs faisant état de la présence des rebelles de la LRA n'ont pas toujours pas été confirmées », éclaire Le Phare. Et ce en dépit « des renseignements échangés entre les éléments de l'armée ougandaise et SPLA et des troupes non gouvernementales soudanaises », renchérit Le Potentiel, reprenant des propos du porte parole militaire de la MONUC.

Au chapitre politique, tous les acteurs de la vie politique rencontrés par le Conseil de Sécurité lors de sa visite à Kinshasa « ont manifesté une volonté commune d'aller aux élections », rapporte Le Potentiel. Reste que « trois défis majeurs restent à relever pour la réussite de la transition », relève La Tempête des Tropiques. Les trois défis ' « Accélérer les préparatifs des élections pour permettre l'achèvement de la transition au plutard le 30 juin 2006(') [poursuivre] l'intégration de l'armée et [celle] de la construction de l'Etat congolais avec un effort particulier dans le domaine de la bonne gouvernance », énumère La Tempête des Tropiques. Mais, à la vérité « ces recommandations formulées sous forme de défis par la délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies ne sont que des redites, du déjà entendu de la part de differents acteurs de la communauté internationale qui se sont exprimés sur le sol congolais ou à l'étranger au sujet de la transition », assène La Tempête des Tropiques. En revanche, « ce qui intéresserait le peuple congolais meurtri, du côté de New York, siège de l'ONU, c'est plutôt les mesures susceptibles de favoriser la résolution des problèmes qui risque de faire tanguer la transition à l'approche de la date mythique du 30 juin 2006 », indique cette publication.

En attendant, pour sa part, l'UDPS « n'est toujours pas disposée à participer aux institutions de la transition sauf en cas de mise en place d'un nouveau cadre de concertation. C'est à cette condition et rien d'autre que l'UDPS pourra par exemple rentrer au gouvernement », révèle Le Palmarès, proche de l'opposition. C'est certainement cette position que va expliquer ce parti à l'occasion d' « un meeting dimanche prochain au stade municipal de Massina, une semaine après le départ de la délégation du Conseil de Sécurité de la RDC [à laquelle ce parti a remis un memoradum] », annonce par ailleurs, Le Palmarès.