Revue de Presse MONUC du 22 septembre 2005

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC du 22 septembre 2005

La presse parue ce jeudi 22 septembre 2005 à Kinshasa revient encore une fois sur le «cas » Laurent Nkunda. Les journaux rendent compte aussi d'une réunion hier entre le CIAT et l'espace présidentiel.
« Le gouvernement doit arrêter Nkunda », affirme L'Avenir. « Aujourd'hui, il n'a plus de raison d'attendre que l'extérieur fasse le travail pour lui d'autant plus que l'homme est au Congo », estime cette publication proche du camp présidentiel. Surtout que, « Laurent Nkunda se promène librement en tenue militaire et continue à porter ses galons de général à Kitchanga sans être inquiété par qui que ce soit ('). Des fois, il lui arrive de partager la boisson locale et cela même en présence des militaires de la 83e brigade », renchérit Le Potentiel [proche de l'opposition]. Aussi, « si l'exécutif ne fait rien de concret pour rechercher cet homme et l'arrêter, il démontrera à la face du monde toute sa faiblesse », juge L'Avenir. Pourtant, « Les autorités congolaises [peuvent] solliciter sans tarder le soutien de la MONUC pour traquer le général déchu et le mettre hors d'état de nuire », renseigne La Tempête des Tropiques. « On attend que le gouvernement nous le demande », observe ce quotidien, citant le porte-parole militaire de la MONUC, le Lieutenant-colonel Thierry Provendier.

Autant, « la MONUC [est] prête à traquer Laurent Nkunda » [La Tempête des Tropiques], elle l'est aussi pour « le désarmement forcé des rebelles hutu rwandais (') en étroite collaboration avec les FARDC », informe L'Observateur. En effet, « diverses mesures allant jusqu'à l'utilisation de la force sont envisagées pour mettre fin à la présence des rebelles hutu rwandais dans l'Est de la RDC », détaille ce quotidien pro PPRD, en se referant au porte-parole de la MONUC, M. Kemal Saïki. Des mesures prises « au cours de la dernière réunion tripartite entre la RDC, le Rwanda et l'Ouganda, à laquelle s'est ajouté depuis peu le Burundi ('). Cela, au vu du peu de résultats enregistrés dans la concrétisation des engagements des [rebelles hutu rwandais] sur leurs départs volontaires du territoire congolais », éclaire L'Observateur.

Si des menaces planent sur les rebelles hutu rwandais, « la RDC, [elle, est] menacée d'être mise sous tutelle financière », estime Le Palmarès. Désormais, « le CIAT décide, le gouvernement exécute », ajoute le quotidien indépendant La Référence Plus, considérant que la mise sur pied de la « La commission mixte pour la bonne gouvernance (') découlerait du constat d'une mauvaise gestion des ressources tant internes que celles externes mises à la disposition de la RDC dans de nombreux domaines ». « La Commission se donne comme attribution le contrôle de l'exécution des fonds budgétisés pour les salaires, soldes et primes (') des FARDC ('). [Elle] s'occupe également du contrôle de gestion des fonds alloués à la CEI (...) ainsi que ceux budgétisés pour le fonctionnement des ministères de l'intérieur, du plan, du budget et de la justice, ainsi que de la banque centrale et du parlement », développe La Référence Plus. En définitif, « C'est en fait tout l'appareil de l'Etat qui est sous la surveillance de cette commission », note ce quotidien.

Le 21 septembre, « la journée internationale de la Paix [a été] célébrée dans la morosité à Kinshasa », note La Tempête des Tropiques. Pourtant, « la RDC avait de bonnes raisons d'honorer l'évènement par des manifestations hors du commun », estime ce journal, faisant remarquer que « la République Démocratique du Congo est le pays où [l'ONU] a le plus investi dans les opérations de maintien de la paix depuis sa création, il y a 60 ans ». Reste que « la MONUC a organisé un colloque et un concert [à Kinshasa] », pour promouvoir les idéaux de paix et de non violence », signale Le Potentiel.