ONU
Nations Unies Maintien de la paix
24 fév
2009
Revue de presse MONUC du 24 juin 2005
Divers sujets font la une des journaux parus à Kinshasa ce vendredi 24 juin 2005.
«Déjà 38.225 Kinois enrôlés», affiche en une L'Avenir, quotidien proche du PPRD au pouvoir. «On peut dire le chiffre est insignifiant par rapport à la population globale», mais cette publication explique que « l'opération n'a été lancée que dans une infirme minorité des communes de la capitale». Aussi, L'Avenir soutient que«le chiffre va sans cesse croissant ('), cinq autres communes vont recevoir l'opération». Estimant que le nombre d'électeurs enregistrés est le signe que « les Congolais croient (') à la tenue imminente des élections».
«L'Union européenne apporte ainsi son soutien au processus électoral en RDC» considère le quotidien proche du PPRD, L'Observateur, qui titre « osé Manuel Barroso à Kinshasa ce lundi». Mais, Le Phare, quotidien proche de l'UDPS, s'interroge sur le contenu «du message que [M. Baroso] va transmettre aux animateurs des institutions à trois jours de la fin de la transition». Qu'en est-il de l'opposition ' L'Avenir estime qu'avec la prolongation de la transition, les encouragements de la communauté internationale, et la montée au créneau du CIAT, «les choses se sont compliquées pour l'opposition». L'Avenir note, à ce propos, que le PALU, parti d'opposition, a donné « l'ordre à ses militants de s'enrôler». «Même si on a des revendications à formuler, (') on peut continuer à discuter tout en s'enrôlant. Car les agents recenseurs ne reviendront pas en arrière pour un ou deux partis politiques», prévient L'Avenir.
Revenant sur la déclaration des évêques catholiques intitulée «Pourquoi avoir peur», Le Phare estime que celle-ci a crée un «malaise au sein du Ciat». Ce quotidien décrypte qu' «en exigeant une évaluation sans complaisance ainsi que la fin de l'impunité dont jouissent les animateurs de la transition, les évêques mettent au pied du mur le Comité International d'Accompagnement de la Transition». Néanmoins, L'Avenir dans un éditorial intitulé «Pas de raison d'avoir peur», en réponse à la déclaration des évêques, le quotidien proche du PPRD estime que dans leur analyse, les prélats ont sacrifié « l'essentiel (') au besoin de plaire». «Si le 1+4 est un mauvais système, où mènerait une évaluation même sans complaisance '», s'interroge ce quotidien.
Au sujet du séminaire du gouvernement, le quotidien proche de l'UDPS, Le Potentiel titre «auto-évaluation : tout le monde propre», observant que cette évaluation «tarde à être rendue publique après plusieurs jours de cogitation». Ce journal, qui s'interroge sur «le bien fondé de l'auto-evaluation», mentionne que « des analystes pensent que les défaillances de l'exécutif sont à imputer à plus d'un gros calibre à l'espace présidentiel». Le Potentiel, soutient donc que «si l'exécutif avait accepté une évaluation dans la transparence, beaucoup de cadavres seraient découverts dans les placards».
Sur un autre registre, La Référence Plus annonce «une nouvelle rébellion». Ce quotidien, révélant que «le projet de cette nouvelle rébellion se présente comme une vaste coalition des milices et groupes armés des régions de l'Ituri, Beni et les Kivu», renseigne qu' «une rencontre s'est tenue à Kampala le 10 mai 2005» avec «le Général Nkunda, le Colonel Kakolele et le Commandant Ngudjolo, les cerveaux moteurs de cette rébellion en gestation». Décrivant, le commandement unifié de ce nouveau mouvement, le quotidien estime que «la psychose de cette nouvelle crise militaire qui menace l'Ituri est soulignée dans les résolutions adoptées par (') des chefs coutumiers» à l'issue d'une réunion avec le bureau de la MONUC en Ituri.
«L'Union européenne apporte ainsi son soutien au processus électoral en RDC» considère le quotidien proche du PPRD, L'Observateur, qui titre « osé Manuel Barroso à Kinshasa ce lundi». Mais, Le Phare, quotidien proche de l'UDPS, s'interroge sur le contenu «du message que [M. Baroso] va transmettre aux animateurs des institutions à trois jours de la fin de la transition». Qu'en est-il de l'opposition ' L'Avenir estime qu'avec la prolongation de la transition, les encouragements de la communauté internationale, et la montée au créneau du CIAT, «les choses se sont compliquées pour l'opposition». L'Avenir note, à ce propos, que le PALU, parti d'opposition, a donné « l'ordre à ses militants de s'enrôler». «Même si on a des revendications à formuler, (') on peut continuer à discuter tout en s'enrôlant. Car les agents recenseurs ne reviendront pas en arrière pour un ou deux partis politiques», prévient L'Avenir.
Revenant sur la déclaration des évêques catholiques intitulée «Pourquoi avoir peur», Le Phare estime que celle-ci a crée un «malaise au sein du Ciat». Ce quotidien décrypte qu' «en exigeant une évaluation sans complaisance ainsi que la fin de l'impunité dont jouissent les animateurs de la transition, les évêques mettent au pied du mur le Comité International d'Accompagnement de la Transition». Néanmoins, L'Avenir dans un éditorial intitulé «Pas de raison d'avoir peur», en réponse à la déclaration des évêques, le quotidien proche du PPRD estime que dans leur analyse, les prélats ont sacrifié « l'essentiel (') au besoin de plaire». «Si le 1+4 est un mauvais système, où mènerait une évaluation même sans complaisance '», s'interroge ce quotidien.
Au sujet du séminaire du gouvernement, le quotidien proche de l'UDPS, Le Potentiel titre «auto-évaluation : tout le monde propre», observant que cette évaluation «tarde à être rendue publique après plusieurs jours de cogitation». Ce journal, qui s'interroge sur «le bien fondé de l'auto-evaluation», mentionne que « des analystes pensent que les défaillances de l'exécutif sont à imputer à plus d'un gros calibre à l'espace présidentiel». Le Potentiel, soutient donc que «si l'exécutif avait accepté une évaluation dans la transparence, beaucoup de cadavres seraient découverts dans les placards».
Sur un autre registre, La Référence Plus annonce «une nouvelle rébellion». Ce quotidien, révélant que «le projet de cette nouvelle rébellion se présente comme une vaste coalition des milices et groupes armés des régions de l'Ituri, Beni et les Kivu», renseigne qu' «une rencontre s'est tenue à Kampala le 10 mai 2005» avec «le Général Nkunda, le Colonel Kakolele et le Commandant Ngudjolo, les cerveaux moteurs de cette rébellion en gestation». Décrivant, le commandement unifié de ce nouveau mouvement, le quotidien estime que «la psychose de cette nouvelle crise militaire qui menace l'Ituri est soulignée dans les résolutions adoptées par (') des chefs coutumiers» à l'issue d'une réunion avec le bureau de la MONUC en Ituri.
