Revue de Presse MONUC du 25 novembre 2005
Dans le cas contraire, « le processus s'en ressentira fortement, car le calendrier connaîtra incontestablement de pires perturbations qui pourraient influer sur la fin constitutionnelle de la transition, laquelle est prévue le 30 juin 2006 », estime Le Potentiel. D'ailleurs, « avec la prolongation de l'enrôlement dans le Bandundu et l'Equateur au 15 décembre 2005(').Le référendum [sera] programmé en 2006 », croit savoir Le Phare. Toute chose qui permettrait aux « Congolais de se rendent [désormais] compte que la CEI n'était pas informée des paramètres géographiques, climatiques, sociopolitiques, économiques et surtout ce se rapportant à l'état des insfractures et particulièrement les voies de communications », analyse Le Phare. C'est aussi à se demander « ce que font tous ces experts nationaux et internationaux impliqués dans l'organisation des élections. Le processus électorale passe aux yeux du grand nombre comme un rafistolage concocté pour se débarrasser coûte et coûte de la RDC, devenue une charge insupportable pour la communauté internationale », décrypte Le Potentiel.
Pourtant, « l'Union européenne [vient] d'octroyer un supplément de 60 millions d'euros pour soutenir le processus électoral », informe Le Palmarès. Une contribution qui porte à « 149 millions d'euros la contribution totale de l'Ue pour un coût global du processus estimé à 265,3 millions d'euros, hors logistique », ajoute Le Phare. Toutefois, « faute d'institutions élues au 30 juin 2006, la communauté internationale va se désengager », averti Le Potentiel, citant l'Ambassadeur de l'Allemagne en RDC.
Ailleurs, le Mouvement de Libération du Congo (MLC) sera en réunion de « clarification ce week-end », annonce L'Observateur. C'est que ce parti « traverse depuis quelques jours une période de turbulences avec des informations faisant état du départ d'une quarantaine de ses membres parmi lesquels l'actuel président de l'Assemblée, Olivier Kamitatu », explique L'Observateur.