Revue de Presse MONUC du 26 septembre 2005

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC du 26 septembre 2005

La presse parue ce lundi 26 septembre 2005 à Kinshasa consacre ses principales pages aux négociations entre le gouvernement et les enseignants grévistes.
« Rentrée scolaire : le désaccord persiste », entre le gouvernement et les enseignants, informe Le Potentiel. Aussi, « il n'y aura pas de reprise de cours ce lundi tant que nous n'aurons pas rencontré la base pour lui faire la restitution des négociations qui y ont été prises », précise cette publication proche de l'opposition, citant les « syndicats les plus représentatifs ». En clair, c'est « l'assemblée générale de ce lundi à la cathédrale Notre Dame [qui] fixera les uns et les autres quant à la reprise ou non des enseignants », ajoute La Tempête des Tropiques. Surtout qu' « il n'y a pas de volonté politique pour résoudre cette crise », estime Le Phare [proche de l'opposition] en se faisant écho de propos du secrétaire général du Syeco. La preuve ' C'est, « 20.000 francs congolais, que propose le gouvernement aux enseignants de Kinshasa et bien moins à ceux de l'intérieur pour reprendre le chemin des écoles (') c'est bien moins que ce que prévoit l'accord dit de Mbudi qui accordait dans sa phase troisième phase, l'équivalent de 208 dollars américains au fonctionnaire le moins gradé(').Les 20.000 proposés ne font même pas 50 dollars au taux actuel du franc congolais sur le marché », constate le quotidien indépendant La Référence Plus. Toutefois, « exceptés le Syeco et le Synecat, les autres syndicats acceptent les 20.500 accordés à l'huissier », fait remarquer La Référence Plus. Conséquence : c'est la « confusion totale » dans la grève des enseignants, estime L'Avenir, car « les enseignants, qui ont appelé officiellement les élèves à reprendre les cours dès ce lundi 26 octobre à 7 heures 30, se rebiffent en aparté », explique ce journal proche du camp présidentiel. De toutes les façons, « Kabila [doit] arrêter cette grève », recommande dans un éditorial L'Observateur, car « n'importe comment, tous les ingrédients sont réunis pour [l'] atteindre à travers ce mouvement de grève ». « Face à son destin, Kabila doit se jeter dans la bagarre, en montant lui-même au créneau, ce qui est la seule manière pour lui d'obtenir la compréhension des grévistes dans la non exécution par le gouvernement des accords de Mbudi », conseille L'Observateur, proche du PPRD.

En attendant que le président Joseph Kabila, prenne les choses en main, « le général Padiri met en garde les rebelles ougandais », même si « les membres de l'armée de résistance du seigneur (') au nombre 400 personnes dont 300 hommes en armes (') ont clamé qu'ils n'avaient aucune intention de s'attaquer aux FARDC », rapporte Forum des As. Cependant, « fort de l'expérience de la présence des éléments ex-far et interahamwe en RDC depuis 1994, le gouvernement congolais devra se montrer prudent », prévient Le Palmarès. Par ailleurs, « l'armée ougandaise a [promis de ne pas] envahir la RDC », précise Le Potentiel, citant le Commandant des Forces de la MONUC, au « lendemain d'une mission effectuée à Kampala ».

Au Nord Kivu, pendant ce temps, les « FDLR résistent », à « cinq jours de la fin de l'ultimatum lancé par le CIAT et le gouvernement congolais », signale L'Observateur. En ce sens qu' « il n'est pas question pour les rebelles hutu rwandais de rentrer au Rwanda tant qu'il n' y aura pas une politique de démocratisation du régime en place », éclaire L'Observateur, se referant au président des FDLR, Dr Ignace Mutwana Shyaka.

Sur un tout autre registre, l'opération d'identification et d'enrôlement suit son cours normal quoique « le Bandundu [soit] fâché contre la commission électorale indépendante », informe Le Palmarès. D'autant plus que, « la CEI veut réduire de moitié le nombre de kits destinés » à cette province, explique ce journal. D'autre part, « les agents recenseurs ont [rencontré] des difficultés dans le maniement des kits », ajoute Forum des As.