Revue de presse MONUC du mercredi 16 mars 2005
Le Phare et La Référence Plus se penchent sur les discussions au parlement sur l'age des candidates à la présidence de la République. Le premier remarque que « L'âge du président bloque le Sénat » et le second annonce « 45 ans ou l'expérience pour les présidentiables en RDC ».
Selon Le Phare « Preuve qu'on est pas toujours sorti de l'auberge, les honorables sénateurs se sont en effet séparés quasiment en queue de poisson, sans avoir accordés leurs violons sur le fameux article 71 relatif à l'âge du candidat a la magistrature suprême. Avec lui, trois autres articles (214,215 et 216) en rapport avec l'instauration de la Cour constitutionnelle ». La Référence Plus pour sa part note que « deux camps se sont pratiquement crées autour de la question soumise au débat actuellement au Sénat en ce qui concerne l'âge minimum du candidat président de la République. « En effet certaines composantes rejettent la proposition de 30 ans et s'en tiennent à 40 ans (') d'autres composantes réfutent l'option de 40 ans avec incise, considérant que cette option marginalise trop visiblement certains prétendant » , écrit le journal » « C'est dans ce contexte que la commission constitutionnelle de cette chambre haute du parlement a coupe la poire en deux dans le souci de la recherche du consensus pour une question aussi cruciale que celle-la. Et elle de proposer que l'une des conditions d'éligibilité du candidat est d'avoir 45 ans ou avoir exerce de hautes responsabilités dans des institutions de la République », ajoute ce quotidien.
Sur un autre registre Le Potentiel note « Bruxelles est en discussion avec Washington » en ce qui concerne l'avenir de la RDC. « Selon nos sources, les discussions auraient été houleuses, quant aux pistes de solutions et aussi sur les membres de la troïka appelés à gérer le dossier de la RDC. Bruxelles semble avoir mis le paquet pour l'aboutissement de cette mission d'explication mais aussi de conviction de ses partenaires, en particulier Washington, sur sa capacité à gérer le dossier RDC. », écrit le quotidien « Pour les Etats-Unis qui paient la grosse partie de la facture, la prolongation du processus en cours ne serait pas a l'ordre du jour. C'est que Washington se veut prudent. Une fausse note dans une probable prolongation se traduirait par un échec de la transition », poursuit le Potentiel.