Revue de Presse/MONUC

24 fév 2009

Revue de Presse/MONUC

La loi électorale devrait être adoptée demain jeudi. C'est que « les députés et sénateurs ont clôturé hier mardi l'amendement et l'examen article par article du projet de loi portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales », explique L'Observateur. Ne reste plus qu'à la « commission paritaire mixte d'harmoniser le texte final de la loi en tenant compte des remarques pertinentes formulées par la Commission électorale indépendante sur certaines dispositions adoptées par les parlementaires », renchérit L'Avenir. Mais d'ores et déjà, il est acquis que pour ne pas « violer les dispositions de la Constitution soumise au referendum en décembre dernier notamment en son article 5, l'âge du candidat président de la République est fixé à 30 ans tout comme celui du candidat sénateur. Celui qui aspire à la députation doit avoir 25 ans révolus...et le candidat gouverneur de la province au minimum 18 ans », informe L'Avenir.
Reste tout de même que l' « adoption finale de la loi électorale prévue pour demain jeudi » [L'Observateur], n'empêche pas qu' « on reparle de prolongation de la transition », croit savoir Le Phare. En effet, malgré « le succès de l'enrôlement et le oui massif au referendum, rien n'indique qu'en dépit de ces succès tirés par les cheveux, les délais de plus en plus resserrés et le calendrier largement dépassé seront en définitive respecté », fait savoir Le Phare. Dès lors, on s'interroge sur « ce qui va se passer si à la fin de l'échéance aucune élection n'est organisée ou si par contre une seule élection est organisée ? » se demande Le Phare.

En attendant, pour une efficiente sécurisation des futures élections, « les Nations Unies [sont] favorables à une opération Arthemis II », annonce l'Observateur. Problème, l' « Union européenne reste toujours divisée sur la question de l'envoie des troupes en RDC », précise cette publication. Pourtant, « les Etats membres de l'Ue avaient déjà acceptés les principes de cette mission [d'autant que] soucieuse de prouver qu'elle peut intervenir sur le plan militaire sans l'aide de l'Otan, l'Europe envisageait de tester en RDC, l'efficacité de ses fameux battlgroups, ces groupements tactiques d'interventions de 1.500 hommes, originaires de plusieurs Etats membres de l'Ue », renseigne L'Observateur qui cite un expert de l'Ue à Bruxelles.

A Kinshasa, dans un mémo remis à la MONUC et avec pour destinataire le comité international d'accompagnement de la transition (CIAT), les combattants de l'UDPS « protestent contre le mutisme à la duplicité du CIAT devant la volonté entêtée et avérée d'exclure leur parti et son président Etienne Tshisekedi du processus électoral en cours », rapporte Le Palmarès. Estimant que « la patience à des limites », ils n'entendent pas voir l'UDPS et son président être « des victimes résignées, encore moins accepter de voir les sacrifices durement consentis après 25 ans de combat démocratique foulés aux pieds, au nom des intérêts partisans de certains pays occidents, membres du CIAT, bien identifiés », averti Le Phare.

Sur un tout autre registre, pour avoir foulé aux pieds le principe d'impartialité et de neutralité des medias à l'occasion de la retransmission en direct des travaux du premier congrès du PPRD, le parti présidentiel, « les émissions politiques de la Radio Télévision nationale congolaise (RTNC) sont suspendues pour une durée de 48 heures », annonce Le Potentiel.